Sciences, musique, ambiance

Je ne serai pas là cette semaine, je dois assister à un séminaire de recherche clinique sur les mutations et les remplacements synaptiques chez les intellectuels. Pour la première fois au monde, nous allons pouvoir examiner en temps réel les modifications neurobiologiques induites dans l’hémisphère gauche chez un philosophe par l’écoute d’un album de Lorie.

J’imagine très bien l’hilarité qui a dû te gagner, toi, mon unique lecteur, à la découverte de ce message laissé ici-même à la va-vite la semaine dernière avant de partir. Moi aussi ça m’a fait cet effet à la réception de l’invitation. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une blague. Autant te dire que ce fut épique. Tout d’abord, horreur malheur, les philosophes ne sont pas les seuls à bénéficier du son. Tout commence simplement, sur un air latino. Et je me sens soudain comme ensorcelée par la musique, c’est plus fort que moi. Je sens la positive attitude monter en moi. Je me lève, je danse et chante toute seule car subitement j’ai besoin d’amour. Autant dire qu’à part toi & moi, cher lecteur, ça n’a pas beaucoup fait rire les ventres ronds assis près de moi. Heureusement, c’est bientôt le week-end, je vais pouvoir me remettre de toutes ces émotions. Au final, je ne sais pas ce que la musique de Lorie fait sur l’hémisphère gauche des philosophes (sans doute a-t’il transmis les informations de la main droite venant frapper le front violemment) mais je serai tout à fait capable de te montrer l’effet de son best-of sur mon gyrus temporal supérieur. Que veux tu à 20 ans, tu es encore jeune dans ta tête et tu danses tout le temps même sur la pire des soupes et dans la pire des boîtes, alors une salle de conférences, moi je dis : banco !