Les pourris du jour

Le blog n'est rien sans le lien hypertexte. Des liens c'est facile à faire, en voici un vers des pourris. Vous vous souvenez de nos amis de chez France Créance : vous n'avez pas de créance et nous n'avons pas d'honnêté. Chez France Créance ils aiment vous spammer, peut-être parce que c'est une entreprise toulousaine, je ne sais pas. A la rigueur on ne peut leur en tenir rigueur, c'est une entreprise, donc elle fait sa publicité, illégalement et sans savoir-vivre, mais ça fait parti de son plan com' "à moi la plus mauvaise image".

Donc aujourd'hui nos amis sont Optima Online, une énième boîte de marketing direct, qui a donc pour spécialités la tromperie et la déception ; pas pour ses clients bien sûr, vu qu'il faudrait un éveil de la CNIL, mais pour cela il faudrait peut-être qu'elle ait un budget à la hauteur de ses prérogatives. Optima Online est domiciliée dans le sud encore, ça doit venir du soleil... ou de la combinaison avec l'alcool. Bref, Optima Online, va encore plus loin que les prestataires "je ne vois rien, je n'entends rien, je ne parle pas" comme Dolist (un des plus gros spammeurs français qui se retranche derrière le bien piètre "les adresses mails sont fournies par nos clients, voyez avec eux"), en rajoutant une couche de tromperie aux spams qu'il envoie pour ses clients. La loi est claire, la prospection commerciale par courrier électronique est interdite sans consentement préalable. Dolist inclut dans ses mails un lien vers la page de désabonnement, c'est ce qu'on appelle l'opt-out, c'est illégal, mais on peut espérer qu'il ne vont pas recommencer (espérer seulement, l'argent ne va visiblement pas dans la poche du programmeur de la page de désabonnement). Pour nos falsificateurs, ils utilisent les codes visuels du lien de désabonnement, mais derrière se trouve... la page de consentement qui est automatiquement validée ! Evidemment, ça n'a aucune valeur (référence à retrouver, il faut une action de l'utilisateur qui dépasse le fait de cliquer sur un lien), mais ils ne se gêneront pas pour s'en servir quand le citoyen viendra crier pour qu'on arrête de prendre sa boîte aux lettres pour une déchetterie. Bref, des margoulins de la pire espèce : des commerciaux.