Permalien et disparition

Les bonnes adresses ne changent pas, c'est du moins ce que l'on souhaite sur la toile, et c'était en quelque sorte une des promesses des blogs. Un bon logiciel de blog fournit des liens permanents, ou permalien (ou permalink pour les polyglottes), qui permet d'avoir une adresse unique et précise vers un article en particulier ad internetam eternam. Seulement, de permanent, le permalien ne l'est qu'associé à la vie du blog, la vie du blog étant liée elle-même à la vie du domaine, de permanent il n'est en fait que le dernier caillou posé sur un tas qui compose le socle de tout blog. Le lien permanent n'en est pas pour autant insignifiant : regardez tout ce qu'on manque à ne pas pouvoir lier directement les articles postés sur les skyblogs !

Un autre édifice a été construit il y a quelques années par dessus le lien permanent par article : le lien permanent par paragraphe. Vu la faible utilisation de cette innovation de nos jours, nul doute que quelqu'un est en train de préparer un microformat dessus. Mais je digresse, le permalien n'est donc que le dernier maillon de la chaîne logicielle qui amène la révolution bloguienne dans les chaumières. Mais cette révolution bloguienne n'empêchera pas certaines parties du web, dont des blogs, de s'effacer et de disparaître de la toile. Si l'on prend cet article, qui lui même diparaitra quand j'aurais fini la transhumance, il est lié au blog de Damelon Kimbrough par un permalien. Hélas, comme vous pouvez le constater, ce permalien a beau être permanent de nom, ça n'est pas non plus un élixir de longue vie. Au passage, un petit avertissement à la Tim Bray : je n'ai aucune relation, ni financière ni autre, avec la page que j'ai lié dans cet ancien post.

Comments

1. On Wednesday 12 July 2006, 14:20 by Florent

Ce ne serait pas la théière de l'aéroport ?

2. On Wednesday 12 July 2006, 19:52 by Damien B

Si si, tu aimes ?

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