Les usagers des Vélib commençaient à avoir froid. Ils reprendraient bientôt les souterrains de la capitale, avec des couloirs dégueulant de passagers soumis, gueules ouvertes, la faune docile. Et tout ce petit monde occupé à s’agiter, pour la forme, du vent, les milles même gestes ridicules… et lire quand même les gratuits pour guetter l’inflexion… et l’hyperactif trustant les titres, annonçant des révolutions… et les mêmes transhumances dans les métros, des armées lobotomisées, ipodisées, prêtes à combattre, pour la croissance, le pays, des jours meilleurs, ces foutaises qui les rassurent.