Friday 27 July 2007

C'est la fin...

Il est temps de fermer le rideau.


# diff -U 1 kame/ecrire/tools/referers/index.php  kame_new/ecrire/tools/referers/index.php
--- kame/ecrire/tools/referers/index.php        2006-08-20 17:24:02.000000000 +0200
+++ kame_new/ecrire/tools/referers/index.php    2007-07-27 23:47:50.000000000 +0200
@@ -96,3 +96,3 @@
 buffer::str('<form action="tools.php" method="post">');
-
+buffer::str(dcNonce::form());
 buffer::str('<fieldset><legend>' .__('Configuration') . '</legend>');

# diff -U 1 kame/ecrire/tools/bbclone/lib/html.php kame_new/ecrire/tools/bbclone/lib/html.php
--- kame/ecrire/tools/bbclone/lib/html.php      2006-08-13 11:08:59.000000000 +0200
+++ kame_new/ecrire/tools/bbclone/lib/html.php  2007-07-28 00:09:42.000000000 +0200
@@ -131,2 +131,3 @@
     $str = (empty($lang_sel) ? "" : "<form method=\"post\" action=\"".str_replace("index.php", "", $self)."\">\n")
+         .dcNonce::form()
           ."<table border=\"0\" cellspacing=\"1\" cellpadding=\"2\" width=\"100%\" "

# diff -U 1 kame/ecrire/tools/bbclonerss/lib/html.php kame_new/ecrire/tools/bbclonerss/lib/html.php
--- kame/ecrire/tools/bbclonerss/lib/html.php   2006-08-20 20:14:23.000000000 +0200
+++ kame_new/ecrire/tools/bbclonerss/lib/html.php       2007-07-28 00:15:26.000000000 +0200
@@ -119,2 +119,3 @@
     $str = (empty($lang_sel) ? "" : "<form method=\"post\" action=\"".str_replace("index.php", "", $self)."\">\n")
+         .dcNonce::form()
           ."<table border=\"0\" cellspacing=\"1\" cellpadding=\"2\" width=\"100%\" "

# diff -U 1 kame/ecrire/tools/gravatars/index.php kame_new/ecrire/tools/gravatars/index.php  
--- kame/ecrire/tools/gravatars/index.php       2007-01-31 17:40:02.000000000 +0100
+++ kame_new/ecrire/tools/gravatars/index.php   2007-07-28 00:18:37.000000000 +0200
@@ -142,3 +142,3 @@
                '<form action="'.$url.'" method="post">'.
-
+               dcNonce::form().
                '<fieldset class="clear">'.

# diff -U 1 kame/ecrire/tools/filemanager/index.php kame_new/ecrire/tools/filemanager/index.php
--- kame/ecrire/tools/filemanager/index.php     2006-04-21 04:55:38.000000000 +0200
+++ kame_new/ecrire/tools/filemanager/index.php 2007-07-28 00:22:50.000000000 +0200
@@ -234,2 +234,3 @@
                                '<form action="tools.php" method="post">'.
+                               dcNonce::form().
                                '<textarea id="f_content" name="f_content" '.
@@ -288,2 +289,3 @@
        '<form enctype="multipart/form-data" action="tools.php" method="post">'.
+       dcNonce::form().
        '<fieldset><legend>'.__('Add a file').' :</legend>'.

# diff -U 1 kame/ecrire/tools/lastcomments/index.php kame_new/ecrire/tools/lastcomments/index.php
--- kame/ecrire/tools/lastcomments/index.php    2007-01-31 17:38:30.000000000 +0100
+++ kame_new/ecrire/tools/lastcomments/index.php        2007-07-28 00:27:26.000000000 +0200
@@ -129,3 +129,3 @@
        '<form action="'.$url.'" method="post">'.
-
+       dcNonce::form().
        '<fieldset class="clear">'.
@@ -190,3 +190,3 @@
        '<form action="'.$url.'&setdefaults=1" method="post">'.
-
+       dcNonce::form().
        '<fieldset class="clear">'.

v1.2.7 installée, reste à migrer quelques fichiers...

Fichiers migrés... c'est fini.

Friday 20 July 2007

Glossaire 2.0 : focus, widget et monétiser

Il continue d'être difficile de suivre les aventures du Web 2.0 (il paraîtrait même que le 2.1 est enfin officiellement annoncé), mais grâce à un bon glossaire, tout devient plus facile. Aujourd'hui grâce à Tariq Krim, l'homme qui voudrait que la France fonctionne comme Netvibes, nous allons le compléter un peu. On remarque qu'il est écouté dans les plus hautes instances, puisque le gouvernement a décidé de fonctionner comme Netvibes : Pierre Chapaz et Marc Thouvenin quittent Netvibes, et quatre hauts collaborateurs quittent le Ministère de la Justice. Mais revenons à notre sujet, avec en texte de support, cet entretien avec Tariq Krim : "Netvibes est une des sociétés web 2.0 les plus visibles dans le monde".

Effectivement Pierre a quitté ses fonctions opérationnelles dans netvibes pour se focuser exclusivement sur wikio. Je tiens à le remercier pour tout ce qu'il a fait pour netvibes en tant que coach pour faciliter les premières étapes du lancement de netvibes.
Focuser
Concentrer. Exemple : on ne trouve plus aujourd'hui de berlingots de lait focusé sucré dans les supermarchés.
Coach
Responsable de la stratégie et de l'encadrement. Exemple : Sinon je me suis remis à courir avec mon coach qui est un ancien militaire et cela se voit.
Un produit puisque Netvibes est aujourd'hui l'une des sociétés web 2.0 les plus visibles dans le monde entier. [...] la plateforme netvibes a été largement plébiscitée puisque l'on compte aujourd'hui plus de 1000 applications et près de 100 000 flux référencés.
C'est aussi un vrai succès business avec les équipes de Freddy Mini notre COO qui ont convaincu plus de 750 partenaires médias, marques ou célébrités de widgetiser leurs contenus sur netvibes.
Société web 2.0
PME dont la survie repose sur la capacité à intéresser des investisseurs. Exemple : Avec près de 50 millions de dollars levés au total, Jobster est sans doute la société web 2.0 qui a levé le plus d'argent, confirmant ainsi l'intérèt des investisseurs pour le marché du recrutement (source).
Lever
Collecter. Exemple : le but d'un brainstorming est de lever un maximum d'idées.
Largement plébiscité
Préféré par une petite minorité. Exemple : l'utilisation du mot "salope" a récemment connu un large plébiscite dans les rangs de l'UMP.
C.O.O.
Directeur commercial. Exemple : tu pourras dire à ton directeur commercial que c'est un vrai C.O.N. (l'orthographe se perd de nos jours).
Widgetiser
Adapter la présentation pour un espace visuel restreint de forme standardisée. Exemple : "non monsieur, votre publicité est trop grande pour l'encart, il va falloir revoir votre widgetisation".
Je ne peux pas répondre pour Pierre, en ce qui me concerne je ne pense pas que nous ayons de désaccord sur la nécessité de monétiser netvibes.
Monétiser
Se rémunérer avec. Exemple : Voilà une façon intéressante et facile de monétiser l'expérience que l'on peut avoir d'un produit ou d'un service en touchant une commission sur les ventes qui sont réalisées grâce à nos recommandations, (source).

Et un peu d'humour pour finir :

Netvibes un produit qui a su convaincre ses utilisateurs, mais aussi une société bien gérée grâce à Annabelle Malherbe notre CFO et qui est soutenue par les VCs solides qui ont financé notamment last fm et Facebook .
C.F.O.
Directeur financier. Exemple : c'est F.O., le syndicat qu'il vous faut, (que Coluche nous pardonne).
VC solide
Cuvette en céramique. Exemple : le symbole du Salon des entrepreneurs restera le VC sur l'affiche.

Tuesday 26 June 2007

Glossaire 2.0 : Global, Création et Verticalité

Continuons dans l'apprentissage du nouveau vocabulaire de demain, avec, pour situer le contexte, Loïc le Meur sur France Info, interrogé à propos de l'entreprise qu'il va très prochainement créer à San Francisco.

Vous avez un phénomène en ce moment d'un contenu absolument incroyable sur les DailyMotion, les Youtube, mais il faudrait des heures et des heures chaque jour pour le trouver. Donc moi ce que je veux, c'est être la tête chercheuse qui crée un journal par jour, le 20 heures du web en quelque sorte, quotidien, entièrement en anglais, et vertical ; c'est-à-dire sur des thèmes très très particuliers, en commençant par la technologie bien sûr, mais aussi les gadgets, tout ce qui est global. Et je le fais là-bas, parce que d'abord c'est une espèce de rêve d'enfance. Ça fait longtemps que je voulais essayer après quatre entreprises vendues ici, créées et vendues, je voulais essayer de le créer là-bas. Et ensuite surtout parce que c'est global, c'est-à-dire que je veux d'abord démarrer en anglais, et pour démarrer en anglais, il faut une équipe avec un américain parfait.
Contenu absolument incroyable
Contrefaçon. Exemple : Watch ? Bag ? Dividi ? Good quality, tchipou. Absolutely incredibeul choice !.
Tête chercheuse
V.R.P.. Exemple : Loïc a été la tête chercheuse de l'UMP pour sélectionner l'hébergeur de leurs blogs militants.
Vertical
Mode de gestion où toutes les étapes sont in fine de la responsabilité directe d'une seule autorité. Syn. : fermé. Dans le commerce, on parle aussi de "vente pyramidale". Exemple : la ligne éditoriale sera décidée directement par les actionnaires, comme ça on aura un journal très vertical.
Technologie
Carnet rose des entreprises dites de "nouvelles technologies". Exemple : Facebook vient de lancer une nouvelle technologie : on peut désormais avoir sa photo sur son profil social.
Gadgets
Appareils électroniques utilisés pour se divertir, que certains considèrent comme un symbole de hypitude. Exemple : tu as vu mon blackberry ? Je suis trop un geek moi !
Global
Opposé d'universel. Exemple : ce site web est uniquement en anglais, langue comprise par moins de 10% de la population mondiale : c'est un site global..
Créer une entreprise
Action de signer les formulaires de déclaration à l'autorité d'enregistrement des entreprises. Exemple : j'ai créé la société Ublog SA qui a racheté le site Ublog à S Le Solliec. Que je sache on ne parle pas de "fondateur" pour un site, mais pour une société. Stéphane a créé le site, moi j'ai fondé la société, rien de faux la-dedans... .

Après une question du journaliste, l'entretien continu pour nous donner de nouvelles locutions.

L'idée c'est d'avoir le meilleur contenu qui émerge, et le meilleur contenu on va le rémunérer, on appelle ça la longue traîne. Sur cette longue traîne vous avez des gens extraordinaires, qui sont inconnus en général des circuits classiques, et ceux-là on va les rémunérer. Donc je vais payer 100 dollars la meilleure vidéo du jour, 1000 dollars la meilleure vidéo de la semaine. L'idée c'est qu'on ait des jeunes qui puissent créer du contenu et en vivre : un petit peu comme ça commence sur les blogs. Les grands blogs américains rapportent 100 000 dollars par mois, le mien en France c'est 6 000 euros par mois, donc je pourrais en vivre confortablement et je fais le pari devant vous qu'il y aura exactement le même phénomène en vidéo. Par exemple sur la cuisine, il y a des jeunes femmes qui sont passionnées de cuisine sur leurs blogs, et moi je vais les rémunérer pour faire des petites vidéos au quotidien, et ce sont les gens qui vont déterminer si ce sont les meilleures vidéos, ce n'est pas moi.
Longue traîne
Opposé de niche. Attention à la construction grammaticale : on cible des personnes dans un marché de niche, mais sur une longue traîne. Syn. et homon. : longue thrène.
Circuit classique
Cheminement validé par une autorité indépendante. Exemple : mais non, contente-toi d'un communiqué de presse, pas la peine de faire un service qui fonctionne, ça c'est le circuit classique.
Phénomène
Qualifie une généralisation abusive. Exemple : l'explosion des podcasts est un phénomène qui va bouleverser la vie de la planète entière.
Gens
Simples d'esprits qui ont internet. Exemple : les gens ont redéfini le sens de "probité intellectuelle" et "journalisme" avec les blogs.

Tuesday 5 June 2007

Sans légende

GeSHi © 2004, Nigel McNie
  1. <xsl:stylesheet version="2.0"
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  5.         <xsl:template match="/dependencies">
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  17. </xsl:stylesheet>

Je hais XSLT, et c'est ma joie (de Groot).

Friday 1 June 2007

Google Developer Day 2007 - Paris - Un compte-rendu

Un petit compte-rendu en passant, pour terminer cette journée d'égoblogging en folie sur cette rencontre qui a eu lieu dans 10 villes aujourd'hui. Ambiance typique à Pékin, ambiance un peu plus décontractée à Paris (moins de sieste aussi vraisemblablement ?).

Des sessions

Google Data API – Google Agenda et Blogger

Présenté par Christian Miccio & Jean-François Wassong

Contenu.L'API Google Data (ou GData) permet d'accéder aux données stockées par Google dans un certains nombres de ses applications, comme l'agenda, le tableur ou le blog. Le protocole de communication est APP (encore non finalisé), et le modèle de données est donc l'ASF (RFC4287) (ce qui ne manque pas de sel quand on se rappelle que Blogger est parmi les derniers à être passés de PIE/Not-PIE/Echo/Not-Echo/Atom 0.3 à Atom 1.0, et ce bien après que les auteurs du dit format aient décrété que ceux qui utilisaient le 0.3 devraient être écartelés en place publique). Pour l'ajout des données spécifiques aux différentes applications dans les messages, Google introduit son propre espace de nommage XML (http://schemas.google.com/g/2005) pour tout définir. Une convention intéressante suivie dans GData est l'utilisation systématique d'un sous-chemin '/versionXXX' pour qualifier la version des entités manipulées par l'API ; cela permet de s'offrir un verrouillage optimiste à moindre coût, et empêcher les erreurs provoquées par des modifications concurrentes. Dernier point, une uniformisation des URL pour exécuter des recherches dans les contenus, avec les résultats renvoyés là encore sous la forme d'un document ASF. Un mot sur l'authentification : un serveur d'authentification centralisé, et un contrôle par jeton pour les applications, du classique, à la CAS.

Contenant. Si la partie technique de l'exposé était fort correcte, malgré un petit point sémantique qui laissait à désirer, la partie mise en oeuvre a parfois frôlé le grand guignol. Dans cette présentation destinée à des développeurs, on a donc eu le bonheur d'apprendre que GData c'était hyper top méga-cool pour programmer des applications "pour faire genre", "adaptatées à la vraie vie". Et dans le premier exemple donné on trouve : <script language="JavaScript">. Ouch, toi aussi tu as le pouvoir de faire reculer le web. On apprend aussi que dans le web nouveau des applications pour faire genre, on n'a plus toutes ces choses qui ne marchent pas avec des trucs compliqués (sous-entendu les bases de données relationnelles), et ceci grâce à la preuve par a + b : "regardez, je l'ai fait devant vous, et je ne suis pas un développeur". En fait de faire, il a cliqué sur les liens devant nous, le code était bien entendu prêt avant ; et pour le fait de ne pas être un développeur, merci, on avait remarqué. Pendant ce temps, il a quand même réussi à nous dire que la manipulation du DOM en javascript c'était super simple pour faire des interfaces riches, puisque lui y arrivait : au moins, ça a fait sourire l'assemblée, c'était peut-être le but. Le mot de la fin était que faire des nouvelles applications avec GData c'est nouveau, et c'est différent parce que ça n'est pas comme avant. Donc c'est nouveau. Et en bonus, ça n'est pas pareil.

Atelier Google Maps API - Outil de campagne politique (Desirsdavenir.com)

Présenté par af83's very own Ori Pekelman & Clément Hallet (AF83)

Contenu.Comment utiliser l'API Google Maps, et surtout comment faire pour faire tenir 1500 événements sur une carte de 240 pixels de côté sans faire planter ni le pauvre navigateur qui n'a pas tant demandé tant de haine, ni le serveur qui préfèrerait éviter de servir une requête par événement.

Contenant. Fort sympathique grâce à la bonne humeur communicante des intervenants, une session sans effet de manche "waouw c'est ex-tra-or-di-nai-re waouw" centrée sur les petits problème que le développeur (le deuxième mot dans Google Developer Day) va rencontrer concrètement quand il va dépasser le stade du prototypage (ou le stade du "pour faire genre" en vocabulaire 2.0). Evidemment ça n'est pas très glamour et ça peut ressembler à une visite chez Mr. Bricolage, mais après tout, le développement, c'est aussi parce que c'est un hobby que c'est intéressant.

Google Apps & Google Search Appliance API

Présenté par Laurent Guiraud, qui aime les chats

Contenu. On sort du jardin clôt de "l'écosystème Google" pour parler des Google Appliance et Google Mini, des serveurs à héberger chez vous pour profiter des techniques d'indexation et de recherche de Google. La présentation débute par les flux GSA pour piloter l'indexation et l'ajout des métadonnées métier en plus de l'indexation par furetage standard. Puis c'est au tour de la récupération des résultats de recherche, soit en XML brut, soit transformés par un XSLT spécifié dans la requête de recherche. Ensuite vint la partie d'accès aux contenus sécurisés, où le présentateur a parlé des SSO et de SAML, mais n'a pas mentionné NTLM ou Kerberos pourtant cités comme étant supportés en natif sur le site du produit. Enfin, il a été présenté OneBox, qui est le modèle de délégation de recherche à un système tiers, déclenché par mot-clef dans les critères de recherche. A noter que lors des questions-réponses, un participant a demandé si la Google Appliance / Google Mini indexait les microformats : réaction amusée de l'audience, c'était en effet une bonne blague :-)

Contenant. Même si le présentateur aime les chats, ça ne s'est heureusement pas du tout senti. Encore une présentation chaleureuse pas waouh-waouh, pour les vilains petits canards de chez Google, la section "entreprise" ; et on ne le répétera jamais assez, la section qui leur est réservée sur Google Code n'est pas liée sur la page d'accueil de Google Code : toi aussi aide les à remonter leur PageRank, fait un lien sur fouettr.com ! Une très bonne présentation au final, qui va inciter les techos que nous sommes à proposer en avant-vente du Google Mini à moins de 2000€.

Google Web Toolkit : facile, rapide et beau

Présenté par Didier Girard, qui s'est tellement IMPROVé au fil des ans qu'il est arrivé à Sfeir débaucher.

Contenu.Le Google Web Toolkit est une boîte à outil pour programmer des interfaces utilisateur web (HTML, DOM, Javascript, le tralala habituel), mais en travaillant uniquement sur un modèle par composants, comme dans les toolkits pour UI habituels : tcl/tk, Motif, AWT, wxWidgets, MFC32, QT, etc... Bref, une approche conventionnelle. Ce qui l'est moins est la prise en compte des spécificités d'un navigateur, avec le bouton "page précédente" qui fonctionne, et les pages qui restent individuellement marquables. La rédaction du code est faite avec un langage fortement typé, Java, qui permet d'utiliser les environnements de développement riches qui siéent à ce langage. Ensuite, ce code est compilé en Javascript, spécifique à chaque navigateur, qu'il ne reste plus qu'à appeler dans la page finale. Il a été ensuite montré comment alimenter en données cette interface en s'interfaçant par service web au serveur, en profitant d'une fonctionnalité spécifique de l'extension d'environnement de développement GWT Designer. Autant GWT a pour but de dépasser les différences d'implémentations de Javascript entre les navigateurs, autant pour CSS c'est le désert absolu. Ce qui quelque part n'est pas étonnant quand on voit la ligne minimaliste que donne Google à ses mises en page.

Contenant. Une présentation malheureusement raccourcie pour laisser place au duplex avec la bourgade de Moutain View, ce qui n'a pas permis d'aborder tous les points prévus, en particulier l'intégration dans une page existante. Surtout que cette présentation nettoyait et désinfectait grâce à "la vague Ajax". On a pu aussi apprendre que maintenant, avec GWM, on allait pouvoir faire quelque chose difficilement réalisable auparavant sur le web : "comparer des choses qui sont identiques".

Pour conclure

Ces "grands rendez-vous" sont un exercice un peu difficile, avec plusieurs buts à atteindre. Pour Google, le but est clair : enrichir la "biosphère 2" Google. Pour cela, il fallait séduire quelques développeurs, mais surtout des entreprenants, et leur faire passer le message que waouh avec Google, c'était waouh facile de faire des applications waouh 2.0. Même sans développeurs d'ailleurs. Pour les novices de ce type de réunion, ils attendaient une formation accélérée. Et pour les derniers, on attendait de la discussion de couloir, du socializing 1.0. Malheureusement pour les seconds, le contenu était malheureusement un peu light, et pour les derniers, l'organisation avec 4 conférences en une après-midi avec une petite pause, frappée d'un dupleix en anglais non sous-titré qui a laissé une bonne partie de l'auditoire sur le trottoir (c'est la fameuse globalitude), et le sort en était joué : la seule plage réelle pour faire des rencontres a démarré quand le lieu a commencé à se vider. Si l'orchestration des conférences était impeccable, on peut quand même en tirer un constat de semi-échec : aucune question concernant le concours de programmation sur la liste de discussion mise en place après l'événement, pas d'engouement dans la blogopatate, et Didier Girard qui rebondit et fait le plein en quelques heures en organisant un congrès consacrée uniquement à GWT... la boîte à outils qui ne vous arnache pas à la "biosphère 2" Google.

Etiquettons : .

Tuesday 22 May 2007

Orange

Ce qui est bien avec PHP5, c'est qu'on a doublé le nombre de personnes qui pensent avoir compris ce qu'est la POO.

Orange

Monday 14 May 2007

2

Parfois, la vie du prestataire est semée d'embûches laissées par d'autres prestataires lassés.

Lycos, au niveau d'OVH

Heureusement ce n'est que la fin d'un monde, en attendant que les taupes sortent de terre.

PS : merci à Gr3Ko, compagnon d'infortune, pour la capture d'écran

Tuesday 3 April 2007

L'avenir appartient à .net

Un site développé avec Microsoft .net, c'est la garantie que les clients se moqueront de vous dans l'année à venir.

Sunday 25 February 2007

Des difficultés d'être oracle

L'art de l'anticipation est indispensable pour égayer notre quotidien. De la littérature de Science-Fiction, en passant par les astrologues et le FMI, chacun peut trouver chaussure à son pied dans ce carnaval d'intuitions, de sophismes et de pure imagination. La portée temporelle de ces prévisions est variable, de l'heure qui vient aux prochains millénaires, la variété est immense, mais on peut néanmoins dégager quelques traits communs. Par exemple, la crédibilité d'une anticipation suit statistiquement la règle suivante : la possibilité de vérification est proportionnellement inverse au sérieux de l'auteur. D'Elisabeth Teissier à Jean-Marc Sylvestre, tous suivent cette règle. Les nouvelles technologies ont aussi leurs astrologues ; oh bien sûr, ils n'utilisent pas d'outils datés comme le thème astral ou l'analyse statistique, non. Les deux mamelles de la prédiction moderne sont Google et les cabinets d'analystes. Contrairement au Web 2.0 dont le principe économique repose sur le mouvement perpétuel, les prédictions reposent sur la neutralisation des opposés : la pertinence d'un résultat donné par Google est égal à son potentiel comme support publicitaire, tandis que le résultat d'une étude de cabinet d'analyste dépend de celui qui a payé l'étude, en croisant les résultats de ces deux sources, on obtient la neutralisation du biais et un résultat objectif. Tout cela reste au niveau des concepts, passons à un cas concret.

Frédéric, oui, en Web 2.0 on se tutoie et on s'appelle par son prénom ou son site, Frédéric donc nous disait récemment dans Plus de communication possible sans support online ? (qu'on peut traduire par "No more communication possible without en ligne support") :

Application error

Typo failed to start properly

Pardon, ce n'est pas la bonne citation, reprenons :

Le constat de départ était que des sociétés dans des domaines pourtant improbables [...] commençaient à utiliser le médium web comme des éléments de la communication interne [...]

Le "médium web" désigne évidemment Raël, on serait tenté de croire que Paco Rabanne est mentionné, mais il n'est pas encore passé à l'ère du web. Frédéric se place donc dans une grande lignée d'anticipateurs dont les prédictions sont fortement vérifiables (cf. règle supra). Continuons :

Si le médium internet présente de nombreux inconvénients et pose de nombreux problèmes, ses avantages sont incomparables.

Evidemment, avoir un orateur en pantalon de survêtement blanc et petit blouson blanc cintré assorti tout droit sorti de Bad, ça n'aide pas à la crédibilité, mais, ça détend l'atmosphère et le message passe mieux. En plus, il est bon orateur. Quittons le sujet de l'orateur pour passer aux faits de base qui vont étayer la prédiction :

À titre d’exemple, je remarquerai juste que 27% des 465 blogs que je lis – journaux, sites professionnels et semi professionnels confondus – ont relayé aujourd’hui d’une manière ou d’une autre l’annonce faite par Google au sujet de sa suite bureautique en ligne.

Sur la centaine de blogs que je lis, seul Frédéric en a parlé, plus précisément, a dit que d'autres en ont parlé. Nous pouvons en tirer deux conclusions. Premièrement, l'intersection de deux blogopatates est souvent extrêmement réduit, et deuxièmement, la prédiction va s'appuyer sur le principe de communication dit du "téléphone arabe", aussi connue sous son nom 2.0 de "information participative". Fait suivant :

Je suis convaincu depuis longtemps que l’avenir d’Internet se trouve dans la mobilité. Jamais le terme d’ubiquité n’aura été utilisé avec autant d’à propos : où que je sois, je peux accéder à l’ensemble de mes services en ligne depuis mon terminal portatif.

Précisons quelques termes (source : TLFi) :

mobilité
Caractère de ce qui peut être déplacé ou de ce qui se déplace par rapport à un lieu, à une position.
ubiquité
Faculté divine d'être présent partout en même temps.
service
Ensemble des obligations, des devoirs envers la divinité.
en ligne
Qualifie un type de fonctionnement d'un ensemble terminal dans lequel le transfert des données passe par une ligne de transmission
terminal
Organe d'entrée et de sortie de données, relié par une ligne de communication à un ordinateur qui effectue le traitement de ces données et qui lui transmet les résultats.

Donc, l'avenir d'internet se trouve dans la moto, symbole de la mobilité individuelle. Attention néanmoins à ne pas conduire et naviguer sur internet simultanément. Et n'oubliez pas votre casque et votre protection dorsale pour surfer. On arrive ensuite à un paradoxe apparent : a-t-on besoin de la mobilité quand on a l'ubiquité ? De plus, nous sommes placés clairement sous le signe de la théologie, l'ubiquité étant transcendentale et obtenue grâces aux dévotions accessibles partout grâce à un 3270 portable. Passons maintenant à la prédiction :

Le téléphone mobile sera donc le prochain relais des campagnes d’information et de publicité. Je songe notamment à un service de SMS sur numéros à 5 chiffres au coût pris en charge par l’opérateur et présents sur l’ensemble des affiches et encarts publicitaires permettant de se faire envoyer un lien vers le site web communautaire d’une campagne de publicité. À l’instar d’envie de plus, l’inscription permettra d’obtenir des réductions sur le ou les produits visés.

Malgré que la démarche ne soit pas très 2.0, arrêtons nous un instant et regardons dans le passé. Jeune blogueur, Russell Beattie était une de mes lectures favorites, plein de candeur pour les nouvelles technologies et l'entrepreneuriat. Maintenant, Russell a un blog 2.0, c'est-à-dire fermé, comme à peu près 90% des blogs créés depuis 2000 ; et il est de plus entrepreneur 3.0, c'est-à-dire salarié. Russell citait il y a 4 ans dans Joi goes to DoCoMo: Making Money from Mobile Content, un article de Business Week sur ce qui se déroulait alors au Japon :

Avec leur portable-appareil photo, les utilisateurs peuvent scanner le code-barre d'un restaurant dans un magazine, et cliquer sur un lien pour réserver une table -- avec une bouteille de vin gratuite pour faire bonne mesure. D'autres achètent des jupes, robes et du parfum.

Au final donc, la prévision se base sur la transcendance occidentale pour nous permettre à terme de rattraper le Japon avec cinq ans de retard. Pour conclure, on notera entre le titre et le corps du billet l'équivalence faite entre "communication" et "publicité à caractère commercial" : bienvenu dans la bulle.

Friday 16 February 2007

Glossaire 2.0 : le Web 2.0

 

C'est nouveau, et c'est différent

Une chose m'a toujours parue assez mystérieuse : en ces temps wikipédiens où le partage des savoirs est censé être la norme, l'absence de prise de recul de la foule intelligente semble ne pas avoir été résorbée, et, au contraire, cette foule semble confortée dans son approche superficielle et immédiate des faits. En effet, qui a besoin de connaissances aujourd'hui, Google est là pour répondre aux questions ; à votre place. Ce terreau fertile permet l'apparition de concepts fourre-tout et vasouilleux, dont voici les principales caractéristiques :

  • c'est innovant, parce que ça innove
  • c'est difficilement définissable, parce que les implications sont énormes
  • ça va changer le monde, enfin là où il y a des ordinateurs
  • c'est révolutionnaire, parce que le pouvoir va changer de mains

Derniers avatars en date de ces nouveaux concepts : les blogs, et le web deux point zéro (ou Web 2.0). Une autre des caractéristiques essentielle de ces concepts est le principe de dématérialisation : le concept est au départ lié à un produit, puis il devient une pratique qui transcende le produit, et enfin le concept devient la démocratie participative (une variante moderne et innovante des rites tantriques). Cette évolution était en particulier flagrante avec le Web 2.0 : dans un premier temps, ce fut la révolution par les outils de publication simplifié, le renouveau des sites communautaires et le pouvoir récurrent de l'Ajax, puis ce fut en fait la prise en main d'internet par l'internaute lambda, grâce à l'amélioration des interfaces utilisateurs fournis par ces produits, et enfin, l'assaut final, le Web 2.0 est devenu un tipping point ou "point critique", cet instant ou tout bascule, bascule entre l'avant, le Web 1.0 et l'après, le Web 2.0. Vous l'avez compris, le Web 2.0 est à la fois un point critique dans le passé, mais c'est aussi le présent. Le Web 2.0 s'est produit quand l'effet de masse a été suffisant pour nous faire passer dans le village global, de la démocratie d'avant à la démocratie participative. En d'autres termes, le Web 2.0 se situe dans le futur. Le Web 2.0 est donc l'alpha et l'omega, il a été, il est et il sera. Le Web 2.0 c'est une nouvelle ère glorieuse pour l'individu, mais aussi pour la société globale, ère qui a commencé dans le futur.

Voilà, j'espère que vous avez mieux compris l'essence du web deux point zéro, et que vous pourrez désormais avoir brillé en société (non il n'y a pas de faute dans cette phrase, relisez). Un impair néanmoins à ne pas commettre : malgré son costume blanchi à l'Ajax, et sa rhétorique étonnament similaire, Raël n'est pas un gourou du mouvement du Web 2.0.

Raël le métagourou, il lui reste le web à conquérir

 

Wednesday 14 February 2007

"Je vous tiens au courant au fur et à mesure de nos réflexions."

If France was more like Netvibes, things might be a lot better here

Si la France pouvait être plus comme Netvibes, les choses pourraient être bien mieux ici

C'est donc dans la bouche de Tariq Krim, ex-entrepreneur Web 1.0 et désormais entrepreneur Web 2.0, qu'on peut envisager les contours du plan Marshall préparé par les chars de la pensée de l'UMP, avec leurs raisonnements à la hache (un peu de 1.0 dans ce monde moderne). Quelles sont donc les améliorations que l'on est droit d'attendre si la France des entrepreneurs était plus comme Netvibes ? Netvibes, c'est la possibilité pour l'utilisateur (l'entrepreneur), d'organiser à sa guise des blocs (les salariés), qui se mettent à jour de manière autonome (ils vivent), dans son espace personnalisé (l'entreprise), accessible à tout moment. L'utilisateur a pour interlocuteur unique Netvibes (la France) pour tous ses besoins, et c'est gratuit. Tout semble absolument merveilleux, voyons un peu les applications concrètes de ces principes :

  • le salarié va là où on lui dit d'aller, pas de possibilité de démission, et licenciement sans préavis ni indemnité
  • pas d'horaires de travail, le salarié est à la disposition de l'entrepreneur, 24h/24
  • le salarié vit en temps masqué, il n'est donc plus nécessaire de lui donner des pauses
  • le salarié n'a en fait pas de salaire, vu que tout est gratuit pour l'entrepreneur, il faut donc trouver un meilleur terme pour le désigner ; j'entends quelqu'un à droite qui propose "esclave", ça me paraît convenir
  • les profits issus de l'utilisation de l'entreprise restent l'entière propriété de l'entrepreneur, ça c'est positif
  • la France se rémunère en proposant des salariés sponsorisés par d'autres entreprises aux entrepreneurs, c'est un modèle économique à long terme, basé sur le principe du mouvement perpétuel

Tout ça me paraît effectivement alléchant, j'ai hâte que la France ressemble à Netvibes ; peut-être qu'on pourrait commencer par appliquer ce modèle à quelques entreprises comme Netvibes ou SixApart Europe (vous savez, l'entreprise que dirigeait Loïc Le Meur avant de démissioner pour se consacrer à la politique).

Mais que cette belle utopie ne nous éloigne pas de la réalité concrète de ce plan Marshal pour sauver l'entrepreunariat 2.0, l'entrepreneuriat qui dit non à la constipation. Afin de peaufiner cette pensée à la hache, il a été fait appel à un largage de kom', extraits choisis :

Des analystes économique
ici
Fabriquer des tee-schirt, c'est peut-être bien , mais il faut arrêter de rêver, pour ce genre d'articles comme d'autres, seul le prix de revient compte et les Français sont les premiers à acheter, car c'est moins cher. Même avec un pouvoir d'achat revu à la hausse, ils acheteront quand même les produits les moins chers....
Des saltimbanques
ici
Tout comme beaucoup d'amis, j'ai tout un tas d'idées à faire naître, mais il y a trop de freins encore en France, nous encourageons ainsi à nous expatrier outre-Manche ou encore outre-Atlantique.
Des entrepreneurs gauchistes
ici
Même si je partage l'idée qu'il faut grandement simplifier la procédure actuelle particulièrement pénalisante pour les chefs d'entreprises responsables et honnêtes, je suis choqué qu'on puisse mettre la facilité de licencier dans un "plan marshall". Je trouve ça vraiment limite...
Des méchants
ici
"ce que je connais le mieux, l'univers des startups et le secteur économique naissant"
Tu veux dire la spéculation sur des concepts vides 2.0, tout comme pendant la première bulle internet ?
Des fachos
ici
Il est simple de créer une société en France simplement il faut avoir + réfléchi à son projet que sur un coin de table..C'est ça qui gêne ?
et là
mais bon je pensais que tu pourrais quand même avoir des idées plus innovantes sur se secteur que tu maitrises, plutôt que nous faire un copier/coller de la Silicon Valley et de votre sainte législation américaine...
et encore là
C'est dommage, si seulement Nicolas Sarkozy avait eu la chance d'être un jour Ministre d'Etat, du Budget, ou de l'Economie, il aurait pu faire un malheur avec ces propositions.....
Des jeunes qui ont 40 ans de retard
ici
Et aujourd'hui apres quelques mois ce qui me manque se sont des aides me permettant de vraiment me développer, de pouvoir atteindre une taille minimum me permettant de négocier au mieux avec mes différents partenaires et enfin de véritables "club de web entrepreneurs locaux ". Bref je pense que les petits web commerçants locaux ont besoin de se structurer pour mieux exister ensemble.
Et enfin, de la pourriture communiste
ici
Impressionnant le nombre de "créateurs" d'entreprises qui comptent sur les autres et sur l'état pour se développer... Peut-être que le principal problème est la formation que la principale source d'argent et donc de développement est le chiffre d'affaires et le bénéfice et non les aides de l'état ou les actionnaires... Il est vrai que beaucoup d'entreprises du web dont certaines présentées comme des réussites par la presse n'ont jamais dégagé de vrais bénéfices si on compte l'argent investi et s'assimilent plus à de la spéculation ou à "refiler la patate chaude à plus con" qu'à une vraie création....
et là
Quand on parle de faciliter les licenciements, je suppose que l'on parle pour les employés, les autres ne sont en effet pas concernés, la loi est déja suffisemment laxiste. Les incompétents sont incompétents parce qu'ils ont été embauchés par des incompétents qui après n'ont pas réussis à les manager! Donc, pas besoin de changer la législation concernant l'emploi ! Formons des vrais managers !

Bon, ce n'est pas tout ça, mais il ressemble de plus en plus au blog de Jean-François Copé le site de Loïc.

Thursday 8 February 2007

Le web 2.0, c'est simple comme un développement de particulier à particulier

Grâce à Microsoft et à Visual Studio, le Web 2.0 est à la portée de votre entreprise. Le Web 2.0 c'est le netizen, le citoyen libre, communiquant et forcément objectif, mais aussi la foule intelligente et son arme naturellement correcte : la vindicte webulaire. Et qui, bien avant Tim O'Reilley et tous les pundits microformatés, avait détecté le tournant social 2.0 du Web 2.0 ? La société "De Particulier A Particulier" évidemment, pour un monde 2.0 sans intermédiaire. Et grâce aux innovations™ Microsoft, ils ont un vrai site social :

Vive Microsoft Jet pour les serveurs Web

Web 2.0 : enfin la rencontre entre les informaticiens et les humains.

Wednesday 25 October 2006

J'attends les articles

J'hésite à le mettre à droite :

Jusqu'à la sortie du contenu de la présentation sous forme d'articles, ça devrait rester LA citation de Paris Web 2006...

Sunday 8 October 2006

L'algorithmie mène à tout

On part de ça et on devient tanneur... (ceci était un message à caractère hautement incompréhensible).

Saturday 7 October 2006

Campagnes d'affichage : étape 1

Le problème mentionné par Ernest ici est enfin résolu :-) Enfin, incomplètement, peut-être parce qu'il ne peut pas l'être complètement. Replaçons le problème (affichage unique d'un panneau d'annonce) dans le contexte.

Acte 1 : les biscuits

Avec HTTP, impossible de savoir qui vous visite vraiment ; entre les NAT et les serveurs mandataires (proxys), l'adresse IP d'origine peut être complètement masquée, et c'est le mieux que l'on puisse avoir... et cette information seule n'est pas pertinente. Comment savoir que l'adresse IP apparente de Paul au travail (qu'il partage avec ses 30 collègues) correspond au même individu que l'adresse IP de Paul à la maison. Surtout que si Paul à la maison passe par AOL ou Free, il y a de bonnes chances qu'on n'ait que l'adresse du dernier proxy utilisé. Pour pallier à ce problème de reconnaissance de l'individu visiteur, Netscape introduisit il y a quelques années le biscuit (ou cookie pour les anglophones). Le fonctionnement en est très simple : le serveur envoie un biscuit au client (Netscape Navigator à l'époque) avec une date de péremption. Puis, à chaque fois que le client rend visite au serveur, le client lui rend une copie du biscuit tant que celui-ci n'est pas périmé. Ceci a des applications très intéressantes, la première étant les sites qui vous reconnaissent automatiquement et vous proposent une page d'accueil personnalisé, ou se souviennent tout simplement de votre nom. Qui dit "intérêt" dit aussi "intérêt commercial", et ainsi s'en suivit très rapidement l'exploitation de cette technique pas les régies publicitaires. Celles-ci ont en effet une préoccupations majeures : quelle est l'audience de la publicité ? Un chiffre facile à obtenir est le nombre de fois où la publicité est affichée. La caractérisation du visiteur est par contre plus difficile, le navigateur n'envoie pas automatiquement vos âge, sexe, CSP, revenu net annuel et solde bancaire à la régie publicitaire (quel dommage). Les régies doivent donc utiliser une autre technique : le croisement des informations. Grâce au biscuit qu'elles laissent dans le navigateur, elles peuvent suivre pas à pas les sites que l'internaute visite où leurs publicités sont affichées. Et en fonction des types de sites visités, les régies vont pouvoir déterminer qualitativement l'audience des sites, ce qui va leur permettre de déterminer la valeur de l'emplacement publicitaire (qu'on appelle chez Google le Pagerank) ainsi que le type de publicités qui cible les visiteurs du site. Tout cela est aussi croisé avec l'adresse IP du visiteur, qui peut aussi en dire long (fournisseur d'accès et localisation). Tout ceci a donné mauvaise presse aux biscuits, l'internaute ayant un désir légitime de ne pas être suivi dans tous ces déplacements. Et de toute façon, comme vous l'ont appris vos parents, on ne doit pas accepter des sucreries de quelqu'un qu'on ne connaît pas.

Acte 2 : l'importun

A CinémAsie en ce moment, nous avons deux sondages : Miss CinémAsie 2006 et les cinemasie awards 2006 (oui, c'est pompeux comme nom, dans un collectif on ne peut pas être d'accord avec toutes les décisions). Problème : personne ne va voter. La page d'accueil du site est "un peu chargée", et on ne repère pas tout de suite ces deux éléments. De plus, la page d'accueil n'est pas la seule porte d'entrée du site ; nous sommes bien en présence d'un problème de mise en valeur de l'information. A problème de publicité, remède de publicitaire : annonce affichée automatiquement à l'entrée sur le site, quelque soit le point d'accès. Mais comme nous sommes gentils avec nos visiteurs, nous voulons éviter de les importuner à chaque visite. Et comment les reconnaître et savoir qu'ils ont déjà vu la publicité pour ces deux sondages ? Avec un biscuit évidemment. Cette solution est transparente pour le visiteur dans la quasi-totalité des cas... mais pour ceux qui refusent les biscuits (et pourtant, nous ne sommes pas des inconnus !), c'est le drame. Tant que le serveur ne reçoit pas le biscuit, il force le visiteur à rester sur la publicité ; le visiteur va donc quitter le site.

Acte 3 : les solutions possibles

Première solution, s'appuyer sur l'adresse référante qui est envoyée par le navigateur. Cette adresse est aussi un élément importun du traçage par les régies, et il y a de fortes chances que ceux qui ont bloqué les biscuits ont aussi désactivé l'envoi des référants. Deuxième solution... on arrive à l'épuisement des possibilités, si le visiteur ne nous donne pas le moyen de le reconnaître, ni de savoir d'où il vient, il ne nous reste pas grand chose auquel nous raccrocher. Il nous reste donc : une adresse IP (avec tous les défauts que nous avons vu précédemment), et quelques informations mineures, comme le nom du navigateur et sa version (une fois de plus, si le visiteur n'a pas désactivé l'envoi de ces données dans son navigateur). La solution mise en place est donc la suivante : quand un visiteur arrive sur le site, on regarde s'il nous renvoie un biscuit pour la pub ; si oui, on le laisse passer. Si non, on essaie de déterminer son adresse IP et on récupère les informations sur son navigateur, et on regarde dans une base constante s'il est déjà passé par là ; si oui, on le laisse passer. Si non, on l'inscrit dans la base, on lui donne un biscuit, et on le renvoie vers l'écran publicitaire. De cette manière, on réduit l'efficacité de l'écran, vu que les visiteurs partageant la même IP et ayant la même version de navigateur (courant en entreprise) ne verront pas tous la publicité ; seulement le premier à venir sur le site en fait. Mais au moins, nous ne rejetterons plus nos visiteurs soucieux de ne pas être pollués (quoique, un biscuit c'est biodégradable).

Acte 4 : et après

Il reste toujours à régler un problème trivial : on perd le point d'entrée voulu par l'utilisateur, et s'il ne pense pas à retourner en arrière, il atterrira sur l'accueil et pas sur la page qu'il comptait initialement visiter. En ce qui concerne l'interrogation suivante d'Ernest, à savoir s'il existait une API claire pour accéder aux données du site (en CC BY-NC-SA 2.0 je le rappelle) : la réponse est non. Dans l'état actuel des choses, c'est la demande qui créera l'offre. De plus, le FF (François Fouetteur) ne m'autorisera pas à le faire tant que je n'aurais pas mis en place la cache côté serveur. Et pour finir, il faut du temps pour mettre ces choses en place. Bien sûr, pas énormément, juste un peu de temps de cerveau disponible. J'ai cru que cette semaine de congés allait me donner du temps... mais en fait, quand on en arrive à prendre une semaine de congés rien qu'avec des journées de récupération et pas un seul congé payé ni un RTT, c'est que le cerveau n'est vraiment plus disponible.

Thursday 28 September 2006

MyVoid

Trainant sur les blogmarks de mes "amis", je tombe sur le 214378ème espace MonEspace du mois : Kamini. Kamini chante "Marly Gaumont", le rap des p'tits pat'lins, c'est drole, c'est musical, parfait pour faire le tube de l'été ; dommage, c'est l'automne. Pour voir le clip, vous pouviez aller sur le site de sa maison de production (le lien direct vers sa page est maintenant une redirection), sur son site et désormais sur son MonEspace.

Pour les deux au fond qui ne connaissent pas MySpace, c'est LE site web qui cartonne cette année : une navigabilité contre-intuitive, des gabarits de pages plus hideux les uns que les autres, une mise en page hasardeuse, pas d'Ajax, codé en ColdFusion (!!!), avec des faux blogs désertés et un tutoiement débilisant du visiteur sur la version française. Alors ? Alors MySpace fourni un hébergement gratuit de photos, vidéos, musiques, et fourni les interfaces pour gérer ça sans rien y comprendre. Et ça marche. Et les gens viennent voir les artistes sur MySpace, ils deviennent "amis" de ces artistes et voient leur commentaire en première page avec leur avatar : c'est gratifiant. Et c'est l'effet boule de neige, ou effet troupeau d'ovidés, ça dépend de quel point de vue on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.

Pour Kamini donc, un nouvel endroit où montrer son clip (très bon d'ailleurs). Au passage il perd sa singularité, il devient un artiste parmi tant d'autres, le nouvel anonyme de MonEspace. Mais il gagne aussi en visibilité sur le Web (ce qui ne veut pas forcément dire grand chose dans la vraie vie), car MySpace a un Pagerank énorme, et surtout, un microcosme d'"amis". Tous ces "amis" pour qui l'artiste qui n'a pas son MonEspace n'existe plus. Même Neïmo a son MonEspace, quand j'ai vu ça j'ai faillit m'effondrer ; et puis après j'ai trouvé que c'était normal pour des victimes de la mode. Là encore, le but est de se rapprocher de cette communauté des "amis" qui congratulent à chaque fois que leur avatar disparaît de la page d'accueil de leur artiste préféré. Ce qui nous ramène à notre point de départ. Qu'apporte cet espace MonEspace pour ceux qui ne font pas parti de cette communauté ? Le clip est disponible ailleurs, les chansons le sont aussi en général, un lien vers un blog déserté de posts, des kilooctets de félicitations, des liens pour dire tout le bien qu'on en pense (pour les inscrits seulement)... et un lien vers l'autre site, celui avec juste le clip. Et finalement, quelle information en plus que le clip dans cet espace ? Aucune. En-dehors du microcosme, MonEspace, c'est MonVide.

Sunday 27 August 2006

Struts miscommunication: everybody loses time

Another example found in 3 minutes JRoller browsing: Are Struct's Actions and JSF Backing Beans: View or Controller? The author wonders whether the Struts Actions are Controllers or Views. Of course it's neither, given that Struts is not MVC, and has never been. So basically, we have a developper trying to understand how an object following the Command design-pattern behind a Web Request Broker fits into a paradigm created to solve the problem of high-interactivity with a large set of data when the web did not exist. The simple result of this is: a net time loss.

Wednesday 26 July 2006

Oracle XE in a vserver

Following the previous entry, I somewhat managed to have a working Oracle XE in a Debian vserver.

Once Oracle XE has been installed, and /etc/init.d/oracle-xe configure executed, I had some problems connecting the database, namely: ORA-12528: TNS:listener: all appropriate instances are blocking new connections. In my case, I did:

chown oracle:dba /usr/lib/oracle/xe/app/oracle/product/10.2.0/server/dbs
/etc/init.d/oracle-xe stop
su oracle
export PATH=$PATH:$ORACLE_HOME/bin
createdb.sh

This destroys the database created with /etc/init.d/oracle-xe configure, and creates a new one, with oracle as the password for the SYS and SYSTEM users. After exiting to root, and starting Oracle, now the management application listens correctly on the vserver IP address, and I can connect to the database with sqlplus. Meanwhile, the email for the confirmation of registration for the Oracle XE forum is still not arrived.

Oracle XE hard path to support

I'm currently trying to install Oracle XE on a vserver running Debian. Following this document, the process is pretty smooth... until the start with a wonderful ORA-00600: internal error code, arguments: [keltnfy-ldmInit], [46], [1], [], [], [], [], [] . This is the Oracle way to tell you that it can't resolve your hostname. By default, the vserver has been built without an /etc/hosts file, after creating it and filling it with the rigt IP/host, the server accepts to start (except the administration part, which listens by default only on 127.0.0.1, which is not possible inside a vserver), but opening a connexion is refused.

Google finding nothing, I decide to go to the official forums... Forbidden. Logging in to OTN, still forbidden. In fact, the registration is separate from OTN, even if when you subscribe it creates automatically an OTN registration. So, how to register? Easy, just open KDE or Gnome, or launch the administration application and clic on the link. Of course, this vserver instance has no X, and as we've seen before, the administration application is not running. Grep being my friend, I finally can find the registration link for the Oracle XE forum. No, Google didn't give it right away... nevertheless, Google gives less and less things right away nowadays, maybe because of their pagerank problem. Well, clicking on the link in Firefox, it leads to a wonderful... HTTP error 500 page. Registration temporary broken? The same link works well in Exploder: yes, the web browser has an effect on the server behaviour. Next step, we are redirected on https://profile.oracle.com, which is, for a mysterious reason, inaccessible from China, maybe a Cisco plot. Let's fire a proxy...

The loading of that last URL in Exploder with the proxy is stalled; copying and pasting it in Firefox... works. Life is full of surprises. The page loads correctly my OTN profile, and after disactivating all the newsletters, it's time for me to wait for the confirmation email.

Tuesday 11 July 2006

Still no support for User Libraries in Eclipse WST

Eclipse provides a great way to manage sets of jar, it is called User Libraries. This way you can organize groups of jar files, and keep a high-level view of your dependencies. Unfortunately, the standard Eclipse plug-in for J2EE, WST, doesn't care at all about User Libraries, in fact, it doesn't even care about projects' exported entries when you declare a project as a J2EE module dependency. WST, for toys projects only? It's one of the areas where Netbeans is far better than Eclipse. Unfortunately, Netbeans is still behind on several key points, one of them being responsiveness.

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