Thursday 12 March 2009

Construisons ensemble le TGV des Familles !

Vous êtes inscrits sur le site Imagine TGV et vous souhaitez nous faire part efficacement de vos suggestions sur les voyages en famille avec vos enfants ?

Rejoignez la communauté TGV Familles et restez au coeur de l’innovation TGV !

Pour répondre à vos demandes plus précisément et que vous participiez plus activement à ce projet, nous avons crée spécialement pour vous la communauté TGV Familles, consacrée au confort et à l’animation des voyages en TGV des enfants et des familles.

J'ai rejoins la communauté voyages-sncf.com, et depuis, voyages-sncf.com fonctionne encore plus mal qu'auparavant. Pour le bien des familles, je vais donc m'abstenir.

Monday 23 June 2008

Proposition de trio

Hier soir chez Ardisson sur Canal+, les décérébrés de "l'humour Canal" : Eric et Ramzy. Ce qui distingue ce duo des autres poulains issus de cette écurie (Les Nuls, Edouard Baer, Les Robins, Djamel...), c'est la constante revendication de leur nullité crasse. Une "oeuvre" d'Eric et Ramzy a obligatoirement pour sous-titre "venez voir les deux crétins". On pourrait croire que c'est juste leur jeu de scène... mais c'est aussi leur jeu de promotion. En son temps, Laurent Baffie a tenté de vendre son film sous le slogan "n'y allez pas, ce film est une merde" ; le duo l'a repris en l'améliorant : "n'y allez pas, nous sommes des merdes". Bref, guidé par leur étendard "on n'a pas de fond, et on en est fier", les voilà qui attaquent Zemmour venu vendre son livre Petit Frère, en lui disant qu'il ne connaît rien à l'immigration, à l'intégration, et contre-attaquent avec l'argument suprême : ils sont énervés par les types qui usent (et abusent à leurs yeux) de citations, ce à quoi Zemmour rétorque (trop finement), qu'il est désolé d'avoir lu. Et là, Ramzy monte sur ses grands-chevaux, disant qu'il y en a marre des sous-entendus, que ce n'est pas parce qu'il est un banlieusard basané qu'il n'a pas lu, que ce sont des préjugés inacceptables.

Et c'est là qu'il se plante dans les grandes largeurs, exposant au grand jour ses préjugés sur Zemmour. Car quelle est la fonction de la citation dans la rhétorique de Zemmour ? Elle est double. La première, c'est évidemment le côté m'as-tu-vu, "regardez, moi j'ai lu", et qui contrairement aux citations d'un Sarkozy et d'un Devedjian, se basent sur des classiques et donc ajoutent le deuxième effet kiss-kool, "regardez, moi je vois plus loin que le passé immédiat". Et la deuxième fonction, peut-être la plus importante, est de préciser de manière concise sa pensée. La citation lui permet d'être bref, percutant et surtout, de réduire la place laissée aux préjugés dans l'interprétation de ses propos. Bref, Ramzy tombre comme un gros balourd dans le panneau, et part dans la seule stratégie d'attaque que son immense culture issue de ses nombreuses lectures (parce qu'il a lu, il ne faut pas tomber dans ses préjugés) lui a donné : la cour de récré en école primaire.

Et c'est là que nous rejoint le troisième homme : Mustapha El Atrassi. Annoncé à la place du "sniper, comme Laurent Baffie", on peut dire que la déception fut grande ; il aurait fallu pour celà de la réactivité et de la répartie. Il occupe en fait la place de la potiche à la Thallia, remplaçant le quota de la brune à grosses loches par le quota beur. Et dans un beau mouvement illustrant à la perfection ce que Zemmour décrivait, Ramzy / El Atrassi même combat, "ha ha, tu lui as trop rabattu son caquet au petit blanc, tape m'en 5". "Touche pas à mon pote Ramzy", c'est tout ce que cette potiche a à dire, et c'est déjà exceptionnellement bien quand on regarde ses diverses prestations dans cette émission (et ailleurs !). Une conclusion s'en suit : mais pourquoi ne feraient-ils pas le trio Eric, Ramzy et Mustapha ? Ca nous ferait un bon trio d'"humoristes" d'un niveau tout à fait homogène, totalement dénué de fond et en plus ça nous groupera les temps d'antenne. Une bonne économie en perspective. Si seulement.

Mise à jour 13/10/2008 : Ardisson s'est débarassé de son "sniper" pour cette année, une bonne chose de faite.

Friday 11 April 2008

Reporters Sans Frontières (surtout pas à la raison)

Il est partout, Robert Ménard, héraut de la défense des droits de l'homme, à cheval sur son fougueux destrier "Reporters Sans Frontières". Pour commencer, le rapport entre la défense de la liberté de la presse dans le monde et celui pour imposer les droits de l'homme, on a du mal à voir le rapport. Et ensuite, comment on passe du combat pour les droits de l'homme au soutien à un mouvement séparatiste pour réinstaurer une théocratie féodale selon Jean-Luc Mélenchon. Ce qui serait hautement improbable néanmoins, vue la structure quasi-démocratique de l'Administration Centrale Tibétaine, qui régit ce que l'on appelle le Tibet-en-exil et ses quelques 100.000 ressortissants (même si sur les 7 ministères, on trouve celui de la religion). Donc quel rapport entre la liberté de la presse et l'autonomie du Tibet historique vu qu'on ne parle pas de la province du Xizang mais bien de tout ou partie des cinq provinces suivantes : Xizang, Qinghai, Gansu, Sichuan et Yunnan. Evidemment ça ne change pas grand chose à l'affaire, vu la connaissance du grand public du découpage administratif chinois.

Le rapport, selon Robert Ménard,

Thursday 10 April 2008

De l'art d'être statisticien

Gilles Carrez est rapporteur général de la commission des finances, et à ce titre, auteur du "rapport fait au nom de la commission des finances, de l'économie générale et du plan sur le projet de loi (n°4), en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat". Le fameux projet de loi TEPA.

Comme relevé par Emmanuel de Ceteris Paribus, on trouve dans ce rapport le passage suivant (je graisse) :

La prégnance de la logique malthusienne du partage du travail conduit certains à craindre que la mise en œuvre d’un tel dispositif ne pèse sur les créations d’emplois. Les comparaisons internationales sont pourtant claires : c’est plutôt dans les pays où la durée de travail par actif occupé est élevée que le taux de chômage est faible. La mise en relation des durées de travail et des taux de chômage de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, du Japon et des États-Unis l’atteste, comme le montre le tableau ci-après.

Source : base de données statistiques de l’OCDE.

Un gentil commentateur d'Emmanuel (parce que tous les commentateurs sont gentils, cf. Xavier Bertrand) a aimablement extrait les données référencées pour établir ce graphique ici. Vous pourrez vérifier, les données de l'OCDE sont en accès libre pour les années considérées. En reprenant ces données et en n'enlevant pas les pays gênant, on obtient ceci :

Gilles Carrez en force

Hmmm... c'est comment dire... peu clair. Enlevons la Corée, la Pologne et la République Slovaque pour compacifier un peu le tout.

Gilles Carrez logique powaaaah

Mouais, pas mieux. Nous avons donc plusieurs possibilités :

  • Gilles Carrez n'a pas écrit ce rapport et ne l'a pas lu
  • Gilles Carrez n'a pas écrit ce rapport, l'a lu et n'a pas vérifié le contenu
  • Gilles Carrez n'a pas écrit ce rapport, l'a lu, vérifié le contenu, et approuvé la production de ce graphique qui est à contre-sens des données
  • Gilles Carrez a écrit ce rapport

Comment en est-on arrivé là ? C'est pourtant simple, c'est marqué sur sa fiche de député : "Groupe politique : Union pour un Mouvement Populaire". Forcément, il n'était pas bien armé, que ce soit utilisation de l'outil statistique ou du côté de l'honnêteté intellectuelle.

A lire aussi : une analyse de texte chez YRDUAB.

Monday 25 February 2008

Deniso, Masseno et Apatho : les nouveaux pieds nickelés du journalisme ; Partie 3 - les réactions de la majorité

Dans l'affaire de l'appel "pour une vigilance républicaine", on a vu la réaction de Jean-Michel Aphatie, secondé dans sa mise en scène par Ariane Massenet et Michel Denisot, voyons maintenant un peu les réactions mesurées de la majorité, non sans avoir rappelés les 4 (quatre) points auxquels les signataires rappellent leur attachement.

  1. principe républicain de séparation des pouvoirs
  2. laïcité
  3. indépendance de la presse
  4. continuité de la politique étrangère

Que du subversif ! Allons-y :

François Fillon, Premier Ministre

"Cet acharnement que mettent certains responsables politiques qui n'ont pas été élus par les Français (...) à tenter de déstabiliser le président de la République est de mon point de vue profondément choquant et profondément antidémocratique"

Yves Jego, député de Seine-et-Marne, porte-parole de l'UMP, rapporteur spécial au nom de la commission des finances : Ville et Logement : Ville
"C'est exactement la méthode des procès staliniens. Ce qui ne m'étonne pas d'ailleurs, venant du journal 'Marianne'"
Nadine Morano, député de Meurthe-et-Moselle, porte-parole de l'UMP, conseillère régionale de Lorraine, vice-présidente du groupe d'étude "Jeunesse, intégration, citoyenneté - Sécurité intérieure"
"Ces prétendus républicains ont dépassé les bornes en ciblant si violemment le président."
Jean-François Copé, député de Seine-et-Marne, maire de Meaux, président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, responsable de la réflexion sur la modernisation du Parlement, président de la commission Pour une nouvelle télévision publique
"Trop, c'est trop [...] les lignes jaunes sont dépassées"
Bernard Accoyer, président de l'Assemblée Nationale, député de Haute-Savoie, maire d'Annecy-le-Vieux, vice-président de la communauté d'agglomération d'Annecy, président de l'Union Interparlementaire

"Les mots ont un sens et ils ne peuvent être des instruments d'amalgamme douteux. Quand on ne peut s'en prendre aux idées et aux actes, on s'en prend aux personnes, c'est de cela dont il s'agit"

"C'est indigne du débat démocratique et républicain!"

Roger Karoutchi, Secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement auprès du Premier ministre, Délégué général de l'UMP chargé de l'Ile-de-France
"Il y a des types qui n'ont toujours pas accepté que Sarkozy gagne les élections. C'est du déni de démocratie [... et] du fascisme rampant"
Christine Lagarde, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, lauréate 2007 de l'Académie de la Carpette anglaise
"Ce que je trouve un peu pathétique c'est l'amalgame qui résulte de ce paquet de signataires et qui témoigne manifestement d'un besoin d'exister absolument terrible"
Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale

"Cette affaire des Trois Petits Cochons qui sont 17 et qui se mettent à crier Au Loup !"

"cette question très sérieuse qui est de vouloir faire croire que celui qui a fait reculer le Front National, celui qui a été élu, il y a huit mois, par 53% des Français après une campagne très forte, est aujourd'hui un danger pour la Démocratie. Tout ceci est faux. Ce jeu qui consiste à dire "pire que l'autre" à transformer les arguments en haine et en invectives. Ce jeu-là est un jeu très dangereux."

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
"[Il est] scandaleux d'instrumentaliser la République pour masquer un vide d'idées et un manque de vision de la France au moment où le président de la République est en train de lancer un grand processus de réforme des institutions"

C'était donc les réactions de l'UMP vis-à-vis d'un appel à rester attentif sur la séparation des pouvoirs, la laïcité, l'indépendance de la presse et la continuité de la politique étrangère : antidémocratique, stalinien, violent envers le président, indigne du débat républicain, amalgame (avec ?), haine, fascisme, instrumentalisation. Ici ce ne sont plus des journalistes, et on se demande s'il ne serait pas temps de nationaliser Larousse et son pote Robert. On me signale dans l'oreillette qu'il existe aussi un organisme public s'occupant d'écrire un dictionnaire, ha. Et il paraitrait même qu'un ancien président de la république y siègerait. Diantre. C'est quand même dommage qu'ils aient fermé l'accès à la langue française à l'UMP.


Deniso, Masseno et Apatho : les nouveaux pieds nickelés du journalisme
Partie 1 - l'attaque
Partie 2 - la défense
Partie 3 - les réactions de la majorité

Saturday 23 February 2008

Deniso, Masseno et Apatho : les nouveaux pieds nickelés du journalisme ; Partie 2 - la défense

Après la description de l'attaque contre l'appel "pour une vigileance républicaine" (sur un seul des quatre points de l'appel), qui a glissé en une attaque personnelle contre la personne de Jean-François Kahn, désigné auteur de l'"appel", voyons l'argumentation exposée par Jean-Michel Aphatie pour démontrer que le premier point de l'"appel" est stupide. Rappelons la phrase en question : "Les soussignés [...] entendent réaffirmer : Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective.".

Le raisonnement est plus détaillé sur le blog du journaliste que pendant l'émission, synthétisons :

pouvoir personnel
C'est ce que disent tous ceux qui ne sont pas au pouvoir, à commencer par Mitterand quand De Gaulle était président.
pouvoir purement personnel
Purement pour faire référence à un pouvoir impurement personnel ?
monarchie élective
Mais où est la succession dynastique promise par ce terme ?

Et pour vous éviter des heures de lecture pénible dans un raz-de-marée de SMS et de phôtes (aussi appelé 'koms'), voici la synthèse des réponses à ces arguments :

pouvoir personnel
En quoi cette situation passée s'applique au présent ? Quelles sont les différences dans l'exercice du pouvoir entre Nicolas Sarkozy, et, par exemple, Charles de Gaulle ?
pouvoir purement personnel
Purement doit être lu dans son sens premier : "de manière nette, sans restrictions".
monarchie élective
1. Monarchie : système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par une seule personne, le plus souvent par un roi héréditaire. 2. Nous n'en sommes pas là ! "toute dérive [...] confinant à la monarchie élective", la locution "confiner à" est importante : "toucher aux frontières, aux bords de (un autre lieu); être immédiatement voisin.".

Dans le Grand Journal, Jean-Michel Aphatie se demande qui a bien pu inventer ce terme de "monarchie élective". On peut lui donner une réponse partielle en regardant, par exemple, dans l'Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers de Diderot et d'Alembert (qui, on l'espère, ont dépassé le seuil de la médiocrité selon la métrique aphatienne). Et on trouve donc :

On appelle ainsi tout gouvernement dans lequel on ne parvient à la royauté que par élection; c'est saus doute une maniere très - légitime d'acquérir la souveraineté, puisqu'elle est fondée sur le consentement & le choix libre du peuple.

L'élection d'un monarque est cet acte par lequel la nation désigne celui qu'elle juge le plus capable de succéder au roi défunt pour gouverner l'état; & sitôt que cette personne a accepté l'offre du peuple, elle est revêtue de la souveraineté.

Par rapport à ce qui a été vu précédemment, on introduit la notion de la gouvernance du monarque jusqu'à sa mort. Ceci nous amène à la compréhension suivante de la phrase de l'appel : Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir exclusivement personnel, amenant aux frontières de l'élection à vie. L'élection à vie, c'est la forme ultime du pouvoir personnel, c'est ce que n'a pas eu Hugo Chavez, qui en avait demandé la possibilité par référendum (et le peuple a décidé que non). L'élection à vie, c'est ce qui est obtenu quand on a le pouvoir de changer les règles d'accès au pouvoir. Et ce qui est déclaré dans cet "appel", ce n'est pas le refus du pouvoir à vie, ni même la déclaration que Nicolas Sarkozy veut le pouvoir à vie. Ce qui est écrit, c'est que, par adhésion au principe républicain (que l'on n'a pas encore défini, c'est donc qu'il semble aller de soi), le signataire refuse les modifications dans l'organisation des pouvoirs, telles que ces pouvoirs se retrouveraient exercés (de manière légitime ou non) par une seule personne ; une conséquence logiquement concevable de telles modifications nous amèneraient en un régime proche d'une monarchie élective.

En conclusion, la défense se résume à ceci : il est étrange que dans les employeurs du trio (RTL et Canal +), aucun ne soit en mesure de fournir un dictionnaire à ses journalistes. Un second point est plus problématique : Michel Denisot et Arianne Massenet, plutôt que de travailler dans une démarche dialectique, ont appuyé Aphatie dans le sens de la curée.


Deniso, Masseno et Apatho : les nouveaux pieds nickelés du journalisme
Partie 1 - l'attaque
Partie 2 - la défense
Partie 3 - les réactions de la majorité

Deniso, Masseno et Apatho : les nouveaux pieds nickelés du journalisme ; Partie 1 - l'attaque

L'actualité la semaine dernière, c'était l'appel "pour une vigilane républicaine". Enfin actualité, ça reste un bien grand mot, ça ne vaut pas le RPR habituel. Dans les réactions publiques, Jean-Michel Apathie, journaliste à RTL et chroniqueur à Canal +, qui en a parlé le 18 février dans le Grand Journal, et sur son blog. Regardons des extraits sur le blog :

Par exemple, François Mitterrand a dénoncé le pouvoir personnel qu'exerçait selon lui le général de Gaulle. Voyez que la référence ne nous rajeunit pas. Le responsable socialiste en a même fait un livre, "Le coup d'État permanent", où il qualifiait, au final d'un raisonnement ampoulé par la mauvaise foi, de "duce, de "conducatore", bref, de dictateur. Rétrospectivement, la sottise saute aux yeux.

N'a-ton pas abusé de la chicorée dans quelques cénacles où l'on a réfléchi fiévreusement à la rédaction de cet appel ? Et encore, rédiger l'appel est une chose. Le signer, mettre son nom au bas de l'ineptie, en est une autre.

Et aussi le soir même donc (le lien ne durera pas), en présence (riante) de Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, du gouvernement actuel :

Jean-Michel Apathie
Quelle est la phrase qui est au coeur de cet appel, et qui donne toute son importance lançant les signataires à l'appel ? "Les signataires refusent", on va voir la phrase, "toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel, confinant à la monarchie élective". C'est tout à fait stupéfiant de voir combien on peut dire de bêtises en aussi peu de mots. C'est assez rare, et là, vraiment, le signataire, enfin le concepteur de l'appel, parce qu'il ne l'a pas signé, le concepteur de l'appel a réalisé une certaine forme d'exploit.
Michel Denisot
Qui est le concepteur ?
Arianne Massenet
Jean-François Kahn, c'est ça ?
Jean-Michel Apathie
Il paraît que c'est Jean-François, voilà alors...
Arianne Massenet
Ne faites pas l'innocent Jean-Michel !
Jean-Michel Apathie
On va dire que c'est Jean-François Kahn. Moi je pensais que Jean-François Kahn était capable de faire mieux que ça, mais bon, autant de bêtises en si peu de mots... bravo jean-François !

La journée du 18 est claire, "on va dire que" Jean-François Kahn a écrit le texte, est que cette phrase présente de manière évidemment évidente des bêtises énormes. Et il l'explique dans la suite de son exposé :

Jean-François Kahn ni personne ne peut dire à quel moment du quinquennat, une seule fois la constitution a été violée. Donc on ne peut pas dire que le pouvoir personnel au sens où il l'entend, Napoléon III, soit tout à fait la duplication avec Nicolas Sarkozy. Le "concept" de monarchie élective. Alors je ne sais pas qui l'a pondu celui-là, mais ça c'est formidable, aujourd'hui on a Nicolas 1er, demain on n'aura pas Jean Sans Terre, ça ne va pas se passer comme ça. Nicolas c'est le suffrage universel qui l'a mis à l'Elysée, et c'est le suffrage universel s'il ne se représente pas, ou bien s'il est battu qui l'en fera partir, il n'y a pas de monarchie élective. C'est quand même un tissu d'âneries cette histoire, et du coup, on se demande pourquoi les gens ont signé.

Et pour enfoncer le clou un peu après : "il n'est pas médiocre François Bayrou, je me demande ce qu'il fait parmi les signataires de cet appel". Et enfin : "donc des critiques, on peut en faire au pouvoir. Mais Franchement, si on veut faire des critiques, il ne vaut mieux pas convoquer Jean-François Kahn, parce qu'il raconte quand même à peu près n'importe quoi.".

Pfiou, c'est du lourd.

Que constate-t-on ? On part d'une phrase, dont le rédacteur est supposé être Jean-François Kahn, pour conclure sur la certitude, que d'après cette phrase, et surtout d'après le sens que le rédacteur est supposé avoir voulu lui donner ("au sens où il l'entend"), alors, d'après ces éléments, Jean-François Kahn raconte à peu près n'importe quoi, et réussi au passage à avoir un taux de bêtise par nombre de mots extrêmement élevé. Et ceci condamne les signataires de l'"ineptie" à être des idiots ; et il s'étonne d'y voir Bayrou, qui, pour Jean-Michel Aphatie, a dépassé le seuil de la médiocrité, ce qui est un compliment ("au sens où il l'entend" le compliment). Dans cette conversation à trois, Apathie, Denisot et Massenet, tous trois journalistes, ont donc réussi à passer en moins de 5 minutes d'une phrase dont ils ne connaissent pas l'auteur avec certitude, l'interprétant à la lumière de préjugés non-étayés, à une condamnation en bonne et due forme de leur confrère : un travail de pro.


Deniso, Masseno et Apatho : les nouveaux pieds nickelés du journalisme
Partie 1 - l'attaque
Partie 2 - la défense
Partie 3 - les réactions de la majorité

Tuesday 5 February 2008

Tout se vaut, et tousse veau

Emmanuel écrit dans Le crime du 4 février :

Non, ce traité n'est pas simplifié. Il est même délibérément obscure, de façon à cacher aux électeurs le fait que l'histoire repasse les plats qu'ils avaient cru pouvoir renvoyer. La Commission européenne le reconnaissait d'ailleurs ouvertement en juillet dernier, avec une désarmante franchise qui ressemblait fort à du dépit.

Le traité de Lisbonne est quasiment identique au traité de Chamallières, personne ne le conteste. Et donc, logiquement, il s'offusque de la différence de traitement entre les deux, et ce, à propos d'un point fondamental :

Mais, précisement parce que je suis viscéralement attaché à cet acquis communautaire, je crois que l'intégration européenne ne peut pas se faire contre, ou sans les peuples. Que l'époque où l'on pouvait défendre une forme de despotisme éclairé pour poser les fondations d'une paix durable en Europe est depuis longtemps révolue. Et que refuser au peuple français l'occasion de se prononcer sur le traité modificatif est plus qu'un crime de lèse-souveraineté : c'est une faute politique, qui aggravera la crise européenne au lieu de la résorber.

C'est l'antienne du peuple souverain, de la δημοκρατία, dans laquelle les représentants élus ont ce pouvoir... de représentation, dans les limites fixées par les lois, et en premier lieu par la Constitution. Et la Constitution peut effectivement être modifiée par les représentants du peuple, même si, en l'espèce, les représentants s'apprêtent à le faire à l'opposé de ce qu'avait décidé le peuple il y a un peu plus de deux ans. On a les représentants qu'on mérite. A cela, on rétorque souvent (dans les commentaires du dit article) :

N'oublions pas que les députés et sénateurs sont les élus du peuple, et a ce sens ont autant de légitimité que lui a approuver ou non un texte.

Légitimité ? Exactement, légitimité, c'est-à-dire, conformément au droit. D'ailleurs, n'est-ce-pas ce que réclame l'un des plus mauvais avocat de France, notre président à tous, Sarkozy :

Mais les français, il m'ont élu sur un programme. Pardonnez-moi, M'am' chabot mais je vais pas m'excuser de respecter mon programme. Parce que c'est aussi respecter les français.

Un bien bel exemple de logique : ils m'ont élu, sur un programme, donc ils veulent tout mon programme et rien que mon programme. La représentation du peuple devient par un tour de passe-passe le représentant du peuple, quitte à devenir le VRP du peuple (bien piètre VRP d'ailleurs, quand on voit ce qu'il rapporte à ses actionnaires). La question qui demeure après toutes ces bonnes intentions : que va-t-on faire de ce foutu peuple ? 60 millions de personnes se sont réincarnées dans Adam, l'homme premier, maître des fruits défendus : Rolex, Pognon et Rayban, le fameux RPR. L'esprit du peuple s'est cristallisé en une pensée unique, la pensée du PP, du Programme Présidentiel. En même temps, cet aboutissement est tout à fait logique, la patronne du MEDEF, Laurence Parisot, ne sait pas ce qu'est un sondage mais en dirige un institut, et notre président qui a construit son programme sur des sondages n'a retenu qu'une chose : le sondage est représentatif donc il est suffisant. Il l'a appliqué à lui-même, mais il ne lui est resté que la suffisance.

Thursday 8 November 2007

16ko/s

Free c'est beau, c'est libre, c'est pas cher : un fournisseur d'accès internet qu'on aime. Oh, il y a bien quelques problèmes chez certains Freenautes (vous savez, ces clients payant), mais c'est anecdotique. Le problème de certains Freenautes, c'est le non-dégroupage. Par exemple, dans mon expatriation loiretcherrienne, je suis en non-dégroupé chez Free. Et pour gérer comme un bon père de famille à la Thierry Breton (indice : comme un pied), Free réduit la bande passante disponible ; ça s'appelle le bridage.

Prenons quelques exemples :

  • Envoyer des fichiers au bureau par FTP ? 16ko/s
  • Envoyer des fichiers au bureau par FTP sur VPN ? 16ko/s
  • Envoyer des fichiers au bureau par SFTP ? 16ko/s
  • Exposer un serveur web et venir chercher les fichiers du bureau par HTTP ? 16ko/s
  • Envoyer le fichier par Jabber ? 哈哈哈哈

Bref, en fait, le plus grand concurrent de Free en non-dégroupé, c'est Chronopost : ils sont juste deux fois plus rapides.

Wednesday 4 April 2007

L'EPR, dernier espoir de Lhomme

Avec le retour en France (pour les überfrançais, pour les français on appelle ça l'Île-de-France), reviens la lecture de la PQG (la Presse Quotidienne Gratuite), avec les petits nouveaux de chez Bolloré, mais surtout avec les indétrônables 20minutes et Metro. D'ailleurs ce matin (enfin hier), je relisais pour la première fois depuis le retour un Metro, avec dans la partie "tribune libre", Stéphane Lhomme, porte-parole du "réseau" Sortir du Nucléaire. Mon vieux lecteur s'en souvient peut-être, il avait été l'objet d'un post il y a quelques années pour une autre de ses tribunes dans Metro, intitulé "Nucléaire : peste et choléra" si ma mémoire est bonne. Ceux qui ont internet pourront rechercher de leur côté.

Aujourd'hui (hier toujours), notre sophiste se fend donc d'une chronique intitulé "L'EPR, dernier avatar du nucléaire", aussi bien argumentée que la précédente, on sent bien la proximité du festival "juste pour rire". Basée sur la logique de l'insinuation, ce qui évite la présence d'à-propos trop flagrant, on peut quand même y lire des perles comme : "On peut lire ici ou là que l'atome nous protègerait de divers problèmes. [...] Or, le nucléaire ne couvre que 2% de la consommation mondiale d'énergie : une part infime et, nous l'avons vu, en déclin". La partie entre les deux propositions est une interprétation baverezienne de chiffres épars et constats décorrélés, qui ne montre en rien que le nucléaire contribue plus à la production de gaz à effet de serre, que les autres types de production d'électricité basé sur des consommables. On notera aussi le subtil glissement sémantique de la consommation d'électricité à la consommation d'énergie, de plus agrégé au niveau mondial, ce qui a quand même peu de sens. Bref, d'après le raisonnement de "sortir du nucléaire", vu que le nucléaire n'a pas un effet négatif sur le réchauffement climatique, et qu'il représente une part infime de la consommation d'énergie dans le monde, et que dans le monde l'essentiel de l'électricité produite repose encore sur la consommation de produits fossiles (voir par exemple la Chine), alors, il faudrait augmenter la part du nucléaire dans la production d'énergie mondiale. Je vois bien Stéphane Lhomme en VRP d'Alsthom et d'Areva en Afrique pour leur vendre des centrales.

J'avoue néanmoins que Lhomme en commercial n'aurait sans doute pas grande force de conviction, il ressemble plutôt au vieux fou dans l'"Etoile Noire" qui nous annonce la fin du monde : "une catastrophe est toujours possible, et les déchets radioactifs vont durer des millénaires". L'Armaggedon va tomber sur nous, c'est la nature qui toooombe. Une chose est sûre en tout cas pour "sortir du nucléaire", c'est que c'est un "réseau" du Bouchonois : "le bon scientifique, c'est celui qui prédit l'Armaggedon, le mauvais scientifique, c'est celui qui travaille sur le nucléaire".

Sunday 4 March 2007

Le Vrai Cancer de la France : la Mentalité

Etonnant article de Michel de Guilhermier, d'habitude posé et rationnel, sur la mentalité de la sous-race des employés. Il dit par exemple : "très peu d'employés veulent maintenant partager l'esprit entrepreneurial et se consacrer à 100% aux défis de l'entreprise, en sacrifiant certaines choses", étant sous-entendu qu'à New-York, c'était l'inverse. Alors, où est cette différence de mentalité ? Dans le fait que les français savent qu'à travailler 50 heures par semaine à la fin on est sous-productif ? Dans le fait que s'investir à 100% pour une cause perdue d'avance ou inintéressante est inutile ? Raté. La différence de mentalité est sur la majeure, mais instinctivement on se penche sur la mineure.

L'entrepreneuriat, l'esprit entrepreneurial, les nouveaux venus dans le loto des mots creux, loto qui est devenu à peu près injouable depuis les dernières révolutions. Ces néologismes, avalisés par l'OLF, sont en effet la source de la différence de mentalité.

Entrepreneur : B.1. "personne qui engage des capitaux et utilise une main-d'œuvre salariée en vue d'une production déterminée". Pour cette définition là, quel est l'esprit entrepreunarial à partager ? Engager ses capitaux ? Avoir ses propres salariés ? Engager des capitaux, A. Le Meur, 8 ans quand il a créé Ublog SA, sait ce que c'est, mais on ne lui a pas demandé de le faire en tant que salarié. Ou est-ce qu'il a partagé son esprit en partageant ses salariés ? Il ne semblerait pas. Quelqu'un qui engage ses capitaux est un investisseur, s'il travaille en plus dans l'entreprise, c'est un partenaire. Et ne demandez pas à un salarié d'avoir ses propres salariés... Cette définition d'entrepreneur ne semble donc pas correspondre à notre problème. Passons à la suivante.

Entrepreneur : B.2.a. "personne qui fournit à un tiers, et notamment à une collectivité publique ou à l'État, un produit déterminé, un service". L'entrepreneur, un simple fournisseur ? Où est la fougue chevaleresque ? Où sont les défis ? Alors ?

Entrepreneur : A. rare, vieilli "celui qui entreprend, qui organise". On s'approche... l'entrepreneur, l'übermanager, le guide spirituel, le petit père des employés. Comme l'indique la définition, c'est connoté, très vieille France, c'est ce que Bloïc™ appelle "entrepreneur à l'américaine". On partage l'esprit de faire, l'esprit d'organiser. Faire quoi ? Organiser quoi ? Peu d'importance, c'est l'activité à l'américaine, peu importe l'idée, peu importe la connaissance du secteur, du bruit, de l'écume, il faut que ça mousse. Faire en sorte de partager cet "esprit entrepreneurial" avec ses employés est effectivement une gageure pour qu'ils tombent dans le panneau et se dépassent pour une simple bulle de savon. Le seul défi est en fait que cette bulle n'explose pas, révélant qu'elle ne contenait que du vent...

Wednesday 28 February 2007

Partir un jouuuur, sans retouuuur, sans se retourner, sans rien regretter-er, penser à demain recommencer

Parfois, quand on lit des "paroles d'expats'", on ne souhaite plus qu'une chose : qu'ils y restent ! Texte magnifique trouvé sur les Messages aux candidats (via Karl, ex-bloggueur néo-squatteur) (je ne vois pas de lien direct vers le message, je me permets de le recopier intégralement) :

La fuite des cerveaux?
Le: 24 Feb 2007 14:50 • Par: partidefrance
Message destiné à: ** Tous les candidats
Chers candidats,

je suis parti de France après mes études car je ne trouvais pas d'opportunité en France, ou des jobs pas très intéressants avec des possibilités d'avancement seulement a l'ancienneté. 

Aujourd'hui je vis à Londres ou j'ai un travail passionnant et j'ai rapidement pu avoir d'importantes responsabilités (en tous cas plus que mes amis qui sont restés en France). Je ne pense pas rentrer car il me serait impossible de me réadapter au système Français (je n'arrive pas à croire qu'après des années d'expérience les recruteurs regardent toujours l'école dans laquelle j'ai fait mes études au lieu de regarder ce que j'ai accompli professionnellement). Je sais que je ne suis pas tout seul. 

Il y a quelques années, Chirac avait conseillé aux jeunes qui ne trouvaient pas de travail en France de partir a l'étranger. Je voudrais connaître votre opinion à ce sujet. Est-ce que vous feriez la même recommandation que Mr Chirac, ou bien avez-vous une autre solution? Pensez-vous que le système en France est trop inflexible?

Nous avons donc là un message destiné aux candidats à la présidence de la république française, c'est-à-dire, article 5 de notre constitution :

Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités.

Réécrivons le message de "parti de France" sous cet éclairage :

AvantAprès
je suis parti de France après mes études car je ne trouvais pas d'opportunité en France, ou des jobs pas très intéressants avec des possibilités d'avancement seulement a l'ancienneté. je suis parti de France après mes études, payées en très grande partie par la république, car les mécréants ne me donnaient pas d'opportunité en France, ou des jobs qui commencent au bas de l'échelle, échelle que l'on monte avec *gasp* de l'expérience.
Aujourd'hui je vis à Londres ou j'ai un travail passionnant et j'ai rapidement pu avoir d'importantes responsabilités (en tous cas plus que mes amis qui sont restés en France).Aujourd'hui je vis à Londres ou j'ai un travail qui me passionne et on m'a donné rapidement d'importantes responsabilités (en tous cas plus que mes ex-amis les assistés qui sont restés en France), parce que c'est important les responsabilités, d'abord parce qu'on est responsable, et ensuite parce qu'on est responsable.
Je ne pense pas rentrer car il me serait impossible de me réadapter au système Français (je n'arrive pas à croire qu'après des années d'expérience les recruteurs regardent toujours l'école dans laquelle j'ai fait mes études au lieu de regarder ce que j'ai accompli professionnellement). Je ne pense pas rentrer car je serais incapable de m'adapter au "système français" (je n'arrive pas à croire qu'après des années de bricolage les recruteurs jettent un oeil à mon parcours de formation formelle au lieu de regarder le résultat de mes bricolages, parce que c'est important ce que j'ai fait ; et puis ce n'est pas comme si on était 50 personnes à postuler pour le même poste, dont la moitié avec le double de mon expérience !).
Je sais que je ne suis pas tout seul. Je sais que je vis dans un groupe d'être humains organisés de manière sociale, on ne me la fait pas à moi.
Il y a quelques années, Chirac avait conseillé aux jeunes qui ne trouvaient pas de travail en France de partir a l'étranger. Il y a quelques années, un type qui était ce à quoi vous postulez, président machin, avait conseillé aux jeunes à qui l'on n'offrait pas de travail en France de mettre à profit leurs études, leur savoir-faire et leur savoir-être pour aller voir comment ça se passe ailleurs.
Est-ce que vous feriez la même recommandation que Mr Chirac, ou bien avez-vous une autre solution? Est-ce que vous nous conseillez de faire comme dit l'autre Mister Chirac, ou bien vous avez une solution à un problème qui n'est pas tout à fait clair dans ma tête, mais que ça m'embête quand même quelque part, parce que ce concept comme quoi une formation ça peut être formalisé, et que si l'homme a évolué c'est aussi un peu parce qu'il a compris qu'il y avait des limites pratiques à l'autoéducation.
Pensez-vous que le système en France est trop inflexible ? Pensez-vous que "le système", c'est à dire les patrons, les RH, les chasseurs de tête, les artisans, les gens qui ne veulent pas de moi comme associé, toutes ces personnes dont la responsabilité est de faire vivre et croître les entreprises par le recrutement, et qui sont libres de leur décision d'embauche, sont trop inflexibles ? Ne pensez-vous pas qu'il faudrait les forcer à m'employer moi, parce que moi je suis moi ? Et à part ça, vous aimez la gratinée à l'oignon ?

Si seulement ils pouvaient tous s'expatrier ceux-là... Allez, J -12.

Monday 19 February 2007

Un nouveau service d'aide aux personnes stressées

Je viens d'avoir vent par courrier électronique d'un nouveau services d'aide aux personnes qui souffrent de ne pas pouvoir extérioriser leur sentiments de frustration et de colère au quotidien. Dans certains pays on peut trouver ça sous la forme de salles capitonnées et insonorisées, dans lesquelles vous pouvez-vous défouler à l'abri des regards indiscrets. Seul inconvénient : il faut se déplacer. Une société française, ABS (ex-E Nov Développement, ex-ABS) a eu l'idée d'offrir ce service par téléphone. En appelant le 01 49 76 97 90, vous pourrez insulter copieusement votre correspondant à l'autre bout du fil. Bien sûr, pas de bon défoulement sans une mise en situation ! Pour cela, derrière ce numéro, les opérateurs jouent le rôle de salariés d'une société de service informatique, vous proposant de développer des sites webs médiocres, ou vous proposant d'envoyer du SPAM. Si vous choisissez la première option, vous centrerez votre défoulement sur la qualité nullissime de leur prestation ; pour la deuxième, vous vous plaindrez du fait que, à cause de leurs conseils, votre fournisseur d'accès internet vous a temporairement mis en liste noire après les plaintes reçues. Bien sûr, ce ne sont que des lignes directrices, vous pouvez varier les histoires, scénariser le côté mafieu des rencontres que vous avez eu avec cette entreprise écran, etc : un défoulement bien orchestré est un défoulement efficace, qui vous ouvrira une semaine de tranquillité !

Un grand bravo donc à cet entrepreneur 2.0 pour cette innovation innovante. Il y a peut-être une perturbation du service à l'heure actuelle car vu l'origine du mail, ce créateur à l'air d'être en train de se la couler douce à Haïfa. Souhaitons lui de bonne vacances.

Tuesday 3 October 2006

Pour abattre votre service public, coupez-lui les vivres

Deux exemples récents pour tuer son service public : à ma gauche l'assurance chômage, à ma droite les hôpitaux.

Pour l'assurance chômage, il s'agit de la mise en place d'une expérimentation par l'UNEDIC, où l'ANPE peut (doit) déléguer à des cabinets privés le soin de reclasser des chômeurs (choisis de manière... euh.. aléatoire ?). Et, ô surprise, d'après les mesures de l'UNEDIC (qui est en charge de payer les allocations chômage), le privé a un meilleur taux de réussite. Mais plus que le taux de reclassement, regardons le seul et unique critère de jugement d'un monde libéral : le pognon. Et là, c'est le drame : pour un taux de reclassement à peine supérieur à celui du public (dixit Carole TUCHSZIRER), le coût du privé est au minimum 4 fois supérieur. Qu'en conclure ? Qu'avec plus de moyens on fait du meilleur travail ? Ou que « il est normal que les entreprises qui offrent des prestations supérieures soient mieux rémunérées[...]. Ce qui compte, c’est le résultat. » ?

Pour les hôpitaux, on trouve à la base une petite phrase d'un haut placé de la Générale de Santé ("premier groupe d'hospitalisation privée en France et en Europe"). Impossible de mettre la souris sur l'origine de la citation, mais il suffit de parcourir les interventions de Daniel BOUR (président du directoire) pour se faire une idée. A la base de toutes ces querelles, le privé qui déclame que d'après ses études (privées), il est le plus efficace (et de loin). La réponse ne se fait pas attendre, sous la forme d'une étude du public (commanditée par la Fédération Hospitalière de France) qui, ne contredisant pas le privé sur le global, remet tout simplement en cause le cadre de la comparaison. La comparaison est en effet facile, encore faut-il prendre en compte ce qui est comparable ; c'est ce que nous explique sur son blog Guy VALLET, directeur général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille (via La lettre volée). On compte néanmoins sur l'IFRAP (l'association contre les méchants fonctionnaires) pour nous remettre un peu de désinformation au milieu de tout ça.

Sunday 1 October 2006

L'art de la contrefaçon : la copie sans contrôle qualité

En faisant le tour par hasard des dizaines de déchets appelés "blogs", pondus par notre ami du PAC sur des dizaines de plateformes irresponsables d'hébergement de blog, je suis tombé sur un exemple particulièrement révélateur :
Iban maîtrise seulement le copier-coller

On voit bien ici qu'à Lingolsheim le contrôle qualité est entré autant dans les meurs qu'en Chine. Le mensonge grossier de madame Iban n'est ici point le sujet (comment parler de nouvelle adresse quand il n'y en a pas eu d'ancienne ?). D'ailleurs, à propos d'ancienne adresse, madame Iban a fermé sa boutique en ligne de lampes marocaines (dont elle avait volé les photos chez Lumin'Air) pour y mettre à la place la merveille suivante :
Iban, encore des difficultés avec le français

Forcément, quand on est habitué à copier-coller sa prose chez les autres, la qualité de sa propre prose s'en ressent : absence de certaines majuscules, typographie incorrecte, lettre manquante, mélange de noms (tentative de plagiat simultané de Bonjour Shanghaï et de Destination Chine), barre verticale après Pékin (elle a du trouver la touche par hasard sur le clavier... d'ailleurs si un magasin d'informatique strasbourgeois a eu des vols fin juillet 2006, j'ai une piste). Et que dire de cette connaissance navrante de la géographie ? Dubai, Londres, Alger, Tamanrasset en Chine ! Tout le monde sait que ces villes sont en Alsace pourtant.

Finissons par une bonne nouvelle, dans un spam exclusif, madame Iban nous apprend qu'elle ne recopiera plus ses nouvelles volées dans les forums, mais dans un espace News dédié. On remerciera chaleureusement les lâches de Xoops France pour avoir aidé la dame dans l'amélioration de son recel. Et puis ça lui évitera d'avoir uniquement des posts sans réponse dans ses forums ; et oui, recopier les news ça va vite, mais rédiger des fausses réponse ça prend plus de temps, il faut faire le tour des commentaires dans les journaux en ligne pour pouvoir les copier. Si seulement l'AFP pouvait fournir directement les commentaires des lecteurs aux journaux, ce serait le paradis du recéleur !

Saturday 23 September 2006

Google : Don't Be Honest

Suite et fin des échanges avec le service AdSenses de Google, la société pseudo "Don't Be Evil". Utilisant le service de signalement d'une violation de règlement, je leur faisais part de manière détaillée de plusieurs violations de règlement :

  • Contenu trompeur ou mensonger
  • Manipulation dans le but d'améliorer le référencement du site
  • Le site doit répondre de manière appropriée aux demandes d'information et requêtes des utilisateurs.

Toutes ces violations de règlement étant accompagnés d'exemples aisément vérifiables, il suffit d'avoir accès à Google Cache par exemple. Un mois et trois semaines plus tard, la réponse définitive de Google France arrive :

Soyez assuré que nous sommes très vigilants au sujet de la protection des droits d'auteur DMCA ((Digital Millennium Copyright Act).

Cependant pour prendre en considération les plaintes, nous devons recevoir la plainte de l'auteur lui même. Nous ne sommes pas en mesure de recevoir une plainte déposée par une tierce partie.

Premier constat : le service juridique a l'air d'être autant en France que les membres de bonjourshanghai.net sont en Chine. Ou alors, deuxième possibilité, le service juridique de Google France croit que c'est le droit américain qui s'applique aux entreprises françaises, et pas le droit français. Deuxième constat : ils se contrefichent de leur règlement intérieur, véritable poudre aux yeux à exhiber à leur clients ("Regardez : on ne met de la publicité que sur des sites qui respectent le règlement, pas sur des faux réseaux de faux sites où vous allez payer des faux clics."). Car qu'est ce qui était dans mon mail initial ? Des plagiats ? Oui, forcément, avec une vingtaine de sites plagiés, et une centaine de textes volés sur ces sites, il n'y avait pas de mal à trouver des exemples. Mais pas seulement, la triche au Pagerank aussi : comment expliquer autrement que 99% des liens vers bonjourshanghai.net soit issues d'annuaires à inscription gratuite, de faux blogs, de commentaires dans des blogs, de posts dans des forums par des utilisateurs dont c'est le seul message. Et bien sûr, une seule personne derrière tout ça : madame Karim Iban Wang, architecte, astronome, vendeuse de lampes et accessoirement mythomane. Bref, arnaquez Google et ses clients, Google s'en fiche : Don't Be Honest.

Saturday 16 September 2006

L'art de la contrefaçon : le parasitisme

Un semaine n'est pas totalement complète sans nouvelle de Bonjour Contrefaçon. En live sur Lingolsheim Radio, voici donc les nouvelles du Pole Alsacien de Contrefaçon (PAC) :

Bonjour à vous , Un nouveau module est disponible sur BonjourContrefaçon.net. Ce service a ceci de particulier qu'il permet, à partir de l'échelle d'un pays, de pouvoir zoomer jusqu'à l'échelle d'une rue. Deux types de plan sont disponibles : un plan classique, avec nom des rues, quartier, villes et un plan en image satellite, qui couvre aujourd'hui le monde entier. Pour y accéder directement : http://www.bonjourcontrefaçon.net/modules/googlemaps/ Amusez-vous bien ! L'équipe BonjourContrefaçon.

Voyons ce que nous dit notre fidèle TLFi à parasitisme B1 : mode d'existence d'un individu qui (à l'instar de l'animal parasite) vit et prospère aux dépens d'autrui. BonjourContrefaçon exploite le service de cartes et de photos de Google, en le présentant comme étant une spécificité de son site. Ceci est juste la dernière brique de l'édifice parasitaire qu'est BonjourContrefaçon et ses clones. J'entends déjà les handicapés culturels du CRAN ou du MRAP dirent "mais ça n'est pas aux dépens du soit-disant parasité !". Alors, personne n'y perdrait rien ? Et pourtant, ils sont nombreux : les annonceurs, qui payent pour avoir leur publicité diffusée sur un site qui a de l'audience et pas chez des fraudeurs aux clics et aux liens croisés, les visiteurs, qui posent leur questions en espérant que quelqu'un de qualifié va y répondre, et qui donnent leur confiance sur la foi d'articles trouvés sur le forum, alors que ces articles ont été pompés ailleurs après 5 minutes de recherche sur Google. Et nous à Bonjour Shanghai, sommes nous lésés ? Oui, par le doute sur notre intégrité que fait naître le parasite. Mais la plus grande perte n'est pas pour nous. Et que penser de la probité des "partenaires officiels" de Bonjour Contrefaçon comme China Conseil ? Encore une victime... Bref, le terme de parasite est tout à fait approprié.

Et en information exclusive, nous apprenons que l'opération de changement de sexe de Karim/Iban s'est déroulée avec succès, comme il elle l'a annoncé par voie de presse sur France-Expatriés : "Notre dernière correspondante en Chine, Iban Wang, vient de créer deux sites sur les français vivant ou souhaitant vivre dans les villes de Pékin ou de Shanghai." Evidemment, le communiqué de presse est un peu faux (mais bon, c'est la presse), madame Iban Wang n'étant pas strictement correspondante en Chine, mais correspondante dans l'Enclave Autoproclamée Chinoise de Lingolsheim (EACL).

Monday 28 August 2006

L'art de la contrefaçon : se faire connaître

Pour une contrefaçon bien faite, le plus difficile reste d'atteindre l'audience. En Chine par exemple, il suffit de multiplier les canaux de distributions (une personne, une valise et un carton suffisent pour établir un nouveau point de vente dans la rue), et d'être agressif sur les prix (mais vu le salaire de l'OS, c'est la partie facile). Pour un site c'est un peu plus difficile, mais il suffit d'y passer un peu de temps. Première partie, écumer le net de commentaires bidons, de faux blogs, et remplir tous les annuaires où personne ne va vérifier les liens (beaucoup). Une fois la première partie faite, ne pas oublier de menacer copieusement les sites plagiés (effacement du site, envoi de copains baraqués, etc, etc), de manière à susciter potentiellement des commentaires haineux (dommage, ça n'est pas arrivé) avec des liens pour augmenter l'audience.

Tout ça était pour la première phase. Une fois le site installé depuis quelques semaines, et nettoyé des premiers plagiats qui ont terni la réputation naissante du site, la phase peut débuter. Pour cela, commencer par plagier de nouveau du contenu, en visant cette fois du côté des gros sites communautaires à la ciao.fr qui ne risquent pas de venir dénoncer la malfaçon. Profiter du fait aussi que Google continue d'escroquer ses clients en publiant leurs publicités sur le dit site. La première campagne de publicité sauvage n'ayant pas totalement convaincu, il faut en passer par des moyens où il n'est pas possible au premier gentilhomme venu d'apporter la contradiction. Lequel est-ce ? Le SPAM bien sûr ! Et donc voici ce que vous avez pu recevoir comme moi dans vos boîtes aux lettres (en italique mes commentaires tout à fait impartiaux) :

Bienvenue sur notre nouveau site BonjourShanghai (après avoir abandonné le titre "Portail Francophone de Shanghaï" on repart sur une bonne vieille contrefaçon de nom) qui vous informera de l'actualité en temps réel (de l'actualité en temps réel Strasbourgeois, pas très intéressant si vous êtes à Shanghaï) et sur lequel vous trouverez nos offres d'emploi (sur toute l'Alsace !).
http://www.bonjourshangai.net/

BonjourShanghai (BonjourContrefaçon, on est d'accord hein) vous offre :

_ Un espace "petites annonces" (leur seule chance d'avoir du contenu depuis Shanghaï, ils auraient du s'appeler EmmaüsShanghaï...)
_ Un espace "Photorama" Vous pourrez mettre vos photos + vos commentaires. (pour l'instant les photos ont été fauchées sur d'autres sites, ils attendent des photos originales...)
_Des Forums de discussions généralistes sur les sujets tels que l'actualité, les divertissements, l'informatique, le sport... (sans rapport avec Shanghaï les forums, c'est difficile quand il n'y a personne sur place)
_ Un annuaire : Pour trouver tous les particuliers et les professionnels partout à Shanghai (coordonnées, téléphone, ...). (bien présomptueux sachant que les pages jaunes chinoises n'ont pas la moitié des entreprises, et qu'il n'y pas de pages blanches)
_ Des infos utiles pour mieux préparer son voyage. (fauchées à gauche et à droite, ils ont vérifié la partie Lingolsheim / Strasbourg, c'est du sûr)
_ Un espace Blog gratuit : vous permettra de créer votre propre blog sans publicité (exemple : http://MEMBRE.bonjourshanghai.net ) (n'en profitez pas, il y a des véritables hébergeurs de blogs ailleurs, et des compétents ceux-là)
_ Des sondages (comme ça vous avez l'opinion de tous ceux qui n'ont jamais mis les pieds en Chine, si ça n'est pas magnifique ? Et puis avec une personnes répondant avec 15 pseudos différents, on frôle la qualité IPSOS)
_ etc... (enfin quelque chose en rapport avec Shanghaï, il était temps)

Nous vous souhaitons une bonne découverte et n'hésitez pas à nous contactez.(si vous êtes un annonceur ou si vous voulez travailler gratuitement pour lui, cela va sans dire)

L'équipe Bonjourshanghai BonjourContrefaçon! (plus que 21 et ils peuvent faire un match de foot !)
http://www.bonjourshangai.net/

Saturday 12 August 2006

Web 2.0 : où sont les humains ?

Petit compte-rendu de la lutte contre le plagieur de bonjourshanghai.net. Pour mémoire, rappel des griefs : usurpation de nom de domaine et mensonges, plagiats et menaces. Etant donné que le débouter de son nom de domaine revient au minimum à 1500 dollars américains, il faut trouver d'autres moyens pour l'empêcher de ternir l'image de Shanghaï et de ses expatriés. Mais ça évidemment, ça ne rentre pas en ligne de compte dans son raisonnement, il est très Web 2.0.


Les bons
NovoBlog 1h15 entre le signalement et la suppression du faux blog.
Un Blog Par Jour Nettoyage efficace des commentaires.
Les mauvais
XOOPS France Aide les webmasters verreux à améliorer leur référencement sur internet : lâches.
Maison des Français de l'Etranger Pusillanimes, réactivité très faible, aucune prise de responsabilité, le lien est toujours là, sans vérification de la véracité de la description et de la date de création du site...
Google Ad Sense Du don't be evil au manque de professionalisme (ou manque d'honnêteté ?) de leur régie publicitaire, un pas de géant a été franchi. Visiblement la multiple violation du règlement d'Ad Sense ne suffit plus pour être en rupture de contrat. Les perdants sont bien sûr les annonceurs, car entre fraude de site et fraude au clic, difficile de voir ce qui va arrêter notre ami.
Crea Blog En plus d'être aussi doués que Technorati pour gérer des serveurs, ils n'effacent pas les blogs qui sont contraires à leurs règles d'utilisation : nuls.
Lonely Planet France Ceux qui ont participé au fil de discussion sont des boulets, et les admins visiblement sont peu concernés en plus d'être impolis.
Les blogueurs Entre ceux qui partent en vacances sans fermer les commentaires, et ceux qui sont content même quand c'est une campagne publicitaire qui commente : irresponsables.
Les moteurs de recherche
Google 0 pointé, beaucoup trop haut dans les classements pour un site qui n'a que dix jours, et dont les seuls liens viennent d'annuaires de liens et de commentaires de blogs ; commentaires tous postés par la même personne. Mais bon, Pagerank = potentiel de revenu publicitaire, et on voit bien comment la régie publicitaire a traité le cas...
Altavista Ok, pas de visibilité immédiate.
Exalead pas de visibilité immédiate, mais a quand même enregistré des informations qui faussent complètement sa pertinence. Sur la recherche du terme "bonjourshanghai", il indique en Termes Associés : Monde arabo-musulman, Forces françaises et Forum for information.
Yahoo! Presque ok, laisse passer des grumeaux.
Windows Live Beta Aussi mauvais que Google.
Voila (oui, ils existent encore) Les résultats frôlent parfois le grand n'importe quoi, mais au moins pas d'usurpateur.
AlltheWeb Ok.
Ask Jeeves Résultats étranges, mais ok.

La revendication Web 2.0 va donc de pair avec un retrait derrière la publicité et la non-responsabilité. Les blogs sont un vaste espace de dialogue... de sourds, où le SPAM s'il n'est pas envoyé par un robot sera au mieux ignoré. Les forums font encore moins bien, où les administrateurs sont adeptes de la politique de l'autruche, et les lecteurs, en bons jeunes français, ne voient aucun problème dans la délinquance tant qu'ils n'en sont pas les victimes : des vrais libertariens.

Pourquoi tant de haine ? de jalousie ? Aucune haine, aucune jalousie. C'est juste une réponse bonne enfant à ses provocations et à sa malhonnêteté. Et pour terminer dans le Web 2.0, le web mécanique où la main de l'homme n'a pas cliqué, un petit lien : .

Friday 4 August 2006

Stratégies de troll : le costume de deux sous

Une des règles de base pour un troll anonyme, ou un plagieur, qui alimente un "débat" avec plusieurs fausses identités, et d'essayer de poster d'endroits différents avec chaque identité, ou d'au moins maquiller la provenance unique. Malheureusement, le webmestre de Bonjour Contrefaçon n'en est pas encore à ce stade. C'est pourquoi, et afin de faciliter la lecture du magnifique débat précédent, j'ai rajouté deux lignes de code dans le template dotClear pour mettre en valeur les commentaires envoyés depuis les deux adresses IP qu'il a utilisé pour nous insulter sur Bonjour Shanghaï. Vous pouvez désormais relire cet échange avec un œil neuf (et n'oubliez pas de cliquer sur le lien aimablement fourni par tehu). Par contre je suis au regret de couper cette "conversation", étant donné qu'elle ne mènera à rien, et que maintenant que notre "ami" sait comment il se fait repérer, je suis sûr qu'il aura l'innovation de plagier un moyen de contournement...

- page 1 of 2